L'invitation au voyage

L'invitation au voyage.

l La forme du poème

Le poème est fait de trois strophes de douze vers. Chaque vers est d'une longueur différente.

Les vers sont toujours impairs.

Rythme : Berceuse   2 vers court / 2 vers long  Rimes : AABB ABBA AABB ABBA

Il y a une allitération en "m": "Mon enfant , ma sœur" , "mourir", ➡ impression de douceur et de repos qui rappelle l'idée d'une berceuse.

L'allitération en "v" est importante : "voix", "vaisseaux", "vagabonde", "assouvir". Elle rappelle le titre "L'invitation au voyage".

Le refrain a un caractère incantatoire, comme quelque chose de magique ou comme une berceuse.

II L'analogie entre le paysage et la femme

La femme est comparée à un paysage. ( Dès le 1er vers)

Dans "les ciels mouillés" et dans les yeux de la femme on trouve le feu et l'eau. Cela est traduit dans l'oxymore "les soleils mouillés".

Association du feu et de l'eau .  Les "yeux brillants" ref au feu a l'eau.

Le paysage est idéal. Il est créé par l'imagination du poète.  Conditionnel "parlerait". Le poète suppose, invente.

Lieu indéfini " la bas ".

Paysage chanhgeant, comme la femme

Le paysage est donc un lieu rêvé, étrange, hors du temps et finalement hors de l'espace aussi (pas d'endroit précis). C'est le lieu du rêve, le lieu du possible, le lieu de l'idéal. La femme est associée au paysage car elle est la femme aimée, idéalisée, parfaite.

IIILe thème du voyage et du rêve

Rêve et voyage lié.

Le pays qu'évoque le poète est un lieu où la femme aimée serait heureuse : "Au pays qui te ressemble". C'est un ailleurs imaginaire et fantasmé.

Dans la deuxième strophe : "la splendeur orientale". Cet exotisme se poursuit avec les mentions de "rares fleurs" et de "l'ambre".

Le champ lexical du voyage domine : "vaisseaux" ,"vagabonde", "bout du monde".

Le voyage dont parle le poète est celui du rêve : "le monde s'endort".

 "aimer et mourir". ➡ symboliser le voyage de la vie humaine.

conditionnel pour décrire ce lieu irréel "décoreraient" et "parlerait".

Idée du rêve est renforcée par la forme du poème qui rappelle une berceuse.

IVL'idéal baudelairien

Ce poème est une illustration de l'idéal baudelairien 

On trouve une mention aux origines avec "langue natale" et "jadis". Baudelaire évoque ici le paradis, l'Eden perdu.

La femme est celle à cause de qui l'homme a quitté le paradis, mais elle est aussi celle qui peut sauver l'homme grâce à l'amour.

Baudelaire décrit ici son idée du bonheur.    

Mise en avant des sens. ➡ Synestésie

Le lieu du bonheur est splendide : "luxe, splendeur et volupté".

L'idéal de Baudelaire est la beauté et l'amour combinés.

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