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L'incipit du livre Thérèse Raquin

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Par   •  28 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  618 Mots (3 Pages)  •  2 636 Vues

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Le naturalisme est un mouvement littéraire qui a marqué le xix siècle. Ce texte est un extrait de l’incipit du roman naturaliste « Thérèse Raquin » d’Emile Zola, Le chef de file du naturalisme. Mais une question se pose pourquoi peut-on qualifier cet incipit de naturaliste ? Pour répondre à cette question Nous allons voir dans une première partie le cadre réaliste et dans une seconde partie l’influence des milieux.

        D’abord le naturalisme est la suite logique du réalisme. Le cadre réaliste est une des caractéristiques principales de ces deux mouvements. Pour faire croire au lecteur que cette histoire est vraie, Le narrateur insiste sur les noms propres des lieux « Guénégaud ; le passage du Pont-Neuf ; la rue Mazarine ; la rue de Seine. »  Et le pronom indéfini « on » pour créer un lien de complicité et lui inviter à se rendre sur place. Ainsi il emploie des locutions adverbiales « Au bout de la rue Guénégaud, A gauche, A droite, sur toute la longueur du passage, Au-dessus du vitrage, » pour que si le lecteur veut se rendre sur place, il devra y arriver. Des marqueurs temporels implicites « quinze sous ; trente pas » sont employés pour situer le lecteur dans le temps : le rôle de l’incipit, ils sont implicites pour rendre le lecteur actif. De plus on a une atmosphère sombre comme le montre le champ lexical de l’obscurité « sombre ; la nuit obscure ; l'ombre ; ténèbres », les couleurs sombres et tristes « noir ; gris ; Jaunâtres ; blanchâtre ; verdâtres » dont le suffixe -âtre les rend péjoratifs, L’antithèse « Par les beaux jours d'été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage » insiste sur l’obscurité éternelle de ce lieu : quoi que la nature fasse, il restera toujours sombre. Enfin on a une description avec rigueur d’une atmosphère sombre et sale ce qui aura des conséquences sur les personnages.

        Ensuite le naturalisme étudiera aussi l’influence de cet environnement sur les comportements des personnages. Les accumulations « jaunâtres, usées, descellées » « obscures, basses, écrasées » et Les personnifications « suant toujours une humidité âcre » « laissant échapper des souffles froids de caveau » « comme couverte d'une lèpre et toute couturée de cicatrices. » insistent non seulement sur la saleté et mocheté du lieu mais aussi sur l’état misérable et maladif des habitants montré par ces personnifications. En effet Zola personnifie les objets, pour montrer que ceux-ci ressemblent aux personnages qui vivent dans ce lieu : comme dans cette personnification « des bouquinistes…dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l'ombre » qui montre qu’les personnages dorment comme les étalages : il n’y a pas du travail. Ils sont même déshumanisés comme le montre Cette métaphore « les boutiques… dans   lesquels s'agitent des formes bizarres » qui compare les personnages à des formes anonymes. Puis le lieu représente le caractère de quelques personnages comme Thérèse. Il a des choses bons « par les beaux jours d’été » mais il est sombre « une clarté blanchâtre ». Le présent de narration est principalement employé pour rendre les action plus dynamiques «vient ;trouve ; brule ;tombe »  Enfin l’environnement peut donc influencer sur le caractère des personnages comme Thérèse : On parle donc de déterminisme.

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