L'image de la femme dans chant d'ombre
Dissertation : L'image de la femme dans chant d'ombre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elie122 • 15 Mars 2017 • Dissertation • 1 344 Mots (6 Pages) • 11 554 Vues
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INTRODUCTION
I-DEFINITION DE LA FEMME
II. L’HOMMAGE A LA FEMME NOIRE
III. SENSUALITE ET MYSTICISME DE LA
FEMME DANS CHANTS D’OMBRE
IV. FEMMES ET TERRES AFRICAINES DANS CHANTS D’OMBRE
CONCLUSION
INTRODUCTION
Senghor est né en 1906. Il marqua la poésie française du XXème siècle par l’apport d’un nouveau souffle, celui de ce qu’il appela lui-même la « négritude » : « La Négritude est la simple reconnaissance du fait d'être Noir, et l'acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure à Paris, il eût une production poétique prolixe en parallèle de ses activités politiques au Sénégal, dont il fut le premier président de la République (de 1960 à 1981). Senghor dans son recueil de poème Chants d’ombre, présente la femme africaine comme une épitomé de la beauté et de la vie dans ses poèmes. Dans ses poèmes, il traite du thème de la femme africaine. Elle a une image symbolique. Perçue comme la reine du monde, elle est reconnue tel par sa beauté, son teint d’ébène qui est vie (ivoire)
I-DEFINITION DE LA FEMME
Selon le dictionnaire, la femme est “un être humain appartenant au sexe féminin qui peut, lorsqu’un ovule est fécondé, porter l’enfant jusqu’à sa naissance.
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II. L’HOMMAGE A LA FEMME NOIRE
1. La femme noire à différents moments de la vie
Vers 3 : Mère et enfant. Vers 6 : Jeune fille : éveil de l’amour. L’indicatif présent est opposé au passé. La foudre (« foudroie ») est une métaphore réitérée par l’« éclair ». Le poète est dans le chaos : « tonnerre » : allitération en [T]. La femme est la savane, elle frémit, gronde (personnification de la savane) : « savane ; femme ; tamtam ». Allitérations en [F] et [V] pour le souffle.
A la dernière strophe : femme face à son destin, âgée « beauté qui passe », en cendre (morte). C’est le temps qui passe. Pour Senghor, la mémoire et l’écriture permettent de fixer l’existence et la beauté dans l’éternité.
2. Les qualités de la femme
Ce poème est un hymne à la femme noire. Les 4 premières strophes : interpellations, accumulations, appositions à la femme noire et nue :
- Protectrice (protège l'enfant, accueille l'homme mûr)
- Douceur
- Apporte calme et réconfort (métaphore de l’huile = apaisant, renforcé par les monosyllabes et allitération en [L])
- Apporte une lumière spirituelle
La femme est source de vie, associée à l’au-delà et à l’ici-bas. Jeux de correspondances horizontales et verticales. La femme est condition de toute vie.
3. Le poète chante sa beauté
La couleur noire symbolise la vie « Vêtue de ta couleur qui est vie ». Beauté de la femme nue sans artifice : « ta forme qui est beauté ». La beauté habille la femme « Vêtue ».
La beauté de la femme devient sculpturale :
- Tamtam (femme, tension, grandeur)
- Reprise de « femme nue, femme noire »
- Grâce (métaphore de la « gazelle » : légère, musclée, aérienne, renforcé par : « gazelle ; céleste ; perle »)
- Evoque l’envol car il y a une gradation (matériel, terrestre, astral)
En effet, la femme incarne la beauté. Les portraits qui sont tracés d’elle consistent la plupart du temps sur les perfections complètes ou partielles de son harmonie de corps ou de son visage « femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains douces plusque fourrure » ; extrait de Nuit de Sine.
Le corps féminin est présenté comme plus beau que le masculin. Elle devient donc symbole de cet absolu du beau que ce soit démarche, sa chevelure, son parfum exotique, ses yeux, sa bouche, sa carnation, ses pas. Elle incarne également la pureté qui sera aussi un des attributs de la femme et exigence de l’homme : antinomique de la vision satanique qui peut lui être prêtée, de la pureté féminine est particulièrement dépeinte ou réclamée depuis le christianisme.
Presque tous les sens sont sollicités pour ressentir la beauté de la femme noire : vue, goût « sombres extases du vin noir », toucher « caresses ferventes du Vent d'Est », ouïe « tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur / Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée ».
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