L'humanisme.

“Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !” Cette phrase de Verlaine issue des fleurs du mal représente les humanistes. Elle démontré en effet à quel point à cette époque ils se questionnaient sur la place de l’homme sur la terre; Pourquoi ces derniers sont ils obligés d’être à l’image de Dieu et de Satan alors qu’ils pourraient très bien  être des individus ambivalent entre le bien et le mal ?. C’est à cette question que les Humanistes de la Renaissance vont tenter de répondre, avec dans un premier temps un certain optimisme et une certaine confiance au genre humain. Aujourd’hui nous nous interrogerons pour voir si on peut affirmer que l’optimisme est la caractéristique communes à tous les écrivains humanistes. Pour cela nous évoquerons dans un premier temps la manière dont ils traduisent cet optimisme. Puis dans un second temps nous parlerons des limites de cet optimisme pouvant conduire a un pessimisme démoralisant

Si les humanisme cherchent à placer l’Humain au centre des préoccupations c’est qu’ils sont optimistes par rapport a lui et a son futur  Cependant pour accéder à ce futur il y a quelque prérequis. En effet, les hommes sont extrêmement liés a leur société. Ils en sont les principaux acteurs Dans Eloge de la Folie d'Erasme on apprend que “Mais le prince est a une place telle que s’il s’écarte un tant soit peu d la moralité, aussit^t une une grave épidémie se propage chez la plupart des Hommes”. Ainsi  plus les hommes élèveront leur âmes plus la société dans laquelle ils vivront sera.parfaite. Pour cela, selon les humanistes, il faut acquerir le plus de savoir possible. Par exemple on peut voir dans un premier temps Rabelais qui décide de proposer a  une méthode d’éducation exhaustive sur le plan physique et intellectuel par le biais de Gargantua. Dans un second temps c’est Montaigne, dans Essais qui nous explique qu’il faut apprendre les langues fondatrices de notre société : le latin et le grec pour “arriver à la grandeur d’âme et de connaissance des anciens grecs et romains”. Par la suite il démontre que c’est totalement possible car ses parent l’ont fait  pour le latin “mon père et ma mère y apprirent assez en latin pour l’entendre, et en acquièrent à suffisance pour s’en servir à la nécessité”. Si les humains possèdent toutes ces connaissances et font les bons choix ils pourront alors, selon Jean Pic de la Mirandole se “régénérer en formes supérieures qui sont divines” et donc devenir parfait. Ainsi comme nous l’avons évoqué plus haut, les hommes sont les principaux acteurs de leur société, s’ils sont parfait, elle sera aussi parfaite.Certains  humaniste ont donc imaginé cette société parfaite où le bien public a plus d'importance que l’individuel. Par exemple “le sénat de l'île d’Utopie, imaginé par Thomas More a pour objectif “d’éviter de bavardes improvisations que leurs auteurs cherchaient ensuite à défendre à tout prix afin de faire prévaloir leur opinion plutôt que pour servir l’Etat”.Pour conclure, pour reprendre une dernière fois de la Mirandole, l’homme peut soit se “régénérer en formes supérieures qui sont divines” et créer des société idylliques comme celle de More soit se “dégénérer en formes inférieures, qui sont bestiales” et aboutir à des sociétés cauchemardesques comme celle de Mccarthy dans La route celle de Suzanne Collins dans Hunger games

...