L'horloge, Baudelaire
Fiche : L'horloge, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alylune • 23 Juin 2019 • Fiche • 429 Mots (2 Pages) • 865 Vues
Texte d'oral n°1
L'horloge, Baudelaire
→ poème du recueil « Les Fleurs du mal »
Poème romantique = exprime les sentiments de Baudelaire, son spleen (cad son mal-être face à la vie et, surtout, la mort)
L'horloge : clôt la section du recueil intitulée « Spleen et idéal », ce dernier poème traitant de la mort dégage, par conséquent, une symbolique forte, la mort étant l'aboutissement ou plutôt la dernière étape clôturant une vie, tout comme ce poème clôturant « Spleen et idéal »
Poème lié au symbolisme = cad qui révèle le sens caché des choses au moyen de symboles / Spleen = mélancolie, poème aux aspects élégiaque
→ En l’occurrence, l'horloge peut être vu comme une allégorie symbolisant le temps qui s'écoule inévitablement
Poème = philosophie de l'existence
Temps = ennemi dangereux pour Baudelaire
Poème = dimension universelle « le temps parle toutes les langues » : ce poème s'adresse et concerne tout les mortels
→ traite de la fuite du temps et son omniprésence
Personnification du temps avec une prosopopée.
→ traite du tragique de la condition humaine et de l'impuissance de l'homme face à son destin (la mort)
Premier vers : trois adjectifs, donnant du rythme au poème (renvoi à la mythologie grecque, évoquant Cerbère le chien à trois têtes pouvant alors être mis en parallèle avec Cronos le dieu du temps)
Temps = vampirique, décrit comme un monstre « suceur de sang » avec le champ lexical du sang pouvant s'apparenter au vampire/ à un monstre
→ le Temps absorbe le sang de l'Homme et se nourrit de lui
« Menace avec son doigt » : le temps personnifié pointe sa victime
Deïfication péjorative du temps = le temps est dépeint comme étant un dieu cruel
Allitérations en S (citer poème : sylphide, coulisse, etc)
→ construit phonétiquement une atmosphère sinistre et grinçante
« mortel folâtre » = péjoratif, donne l'image d'un homme insouciant
→ le Temps se rit de l'Homme et de sa faiblesse/ son impuissance
« Le jour décroit, la nuit augmente » → double antithèse, idée de l'impuissance de l'Homme face au cycle naturel qui rythme ses jours
Idée du poème : la vie humaine a peu de valeur
« dernière auberge » = le repentir avant la mort (renoue avec la conception chrétienne de la mort et la nécessité de se faire pardonner ses péchés avant de mourir)
Sylphide : génie aérien féminin plein de grâce
Clepsydre : instrument à eau permettant de mesurer le temps par écoulement d'eau
Folâtre : qui incite au jeu, à la plaisanterie
Prodigue : qui gaspille, dépense abondamment (gâche le temps)
Auguste : qui inspire de la vénération
Ce poème = un emblème représentatif du spleen baudelairien
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