L'homme et la mer

L’homme et la mer :

L’homme et la mer sont associés dès le titre qui annonce bien le thème du poème, mais également au premier vers qui commence par « homme » et se termine par « mer ».  Lors dees deux premiers quatrains, Baudelaire s’adresse directement à l’homme, comme on peut le voir avec l’utilisation du pronom « tu ». cependant, les deux quatrains suivants sont écrits avec le pronoms « vous » qui personnifie la mer et la place sur le même plan que l’homme, mais qui les qualifie aussi comme fusionnels. De plus, l’utilisation du  champ lexical de l’amour, « chériras », « plais », « embrasse », « coeur », renforce ce sentiment. Il paraissent donc très complices, « tant vous êtes jaloux de garder vos secrets », tels de proches amis qui seraient liés par un secret commun, secret qui est, supposons-le un amour pour la mort ; « tellement vous aimez le carnage et la mort ». Mais l’homme et la mer sont-ils réellement si passionnés l’un de l’autre ? C’est en tout cas la question que l’on peut se poser, en lisant le dernier quatrain, mais surtout le vers « Que vous vous combattez sans pitié ni remords ». Les deux entités sont donc entre l’amour et le conflit perpétuel, c’est une vision pessimiste de l’amour que nous offre Baudelaire. Mais l’utilisation de « siècles innombrables » transforme leur combat en quelque chose d’éternel et de mythique. Enfin, l’oxymore « lutteurs éternels » et « frères implacables » appuie sur l’amour, certes très présent, mais destructeur que l’homme et la mer éprouvent l’un pour l’autre.

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