L'enfant /Jules Vallès

L’enfant de Jules Vallès

Introduction :

Jules Vallès est un auteur du 19ème siècle. L’enfant est le premier roman d’une trilogie autobiographique « les mémoires d’un révolté » de ce dernier. Il relate des 17 premières années de l’auteur. Cet ouvrage est donc le récit de l’éducation du jeune héros Jacques représentant Vallès. Nous pouvons dire que cette éducation est fortement marquée par la contrainte et la violence qu’importe d’où elle provient. C’est ainsi que nous pouvons nous demander : Quelle place la contrainte doit-elle prendre dans l’éducation ?

1er Argument :

Nous pouvons dire à travers les lignes de Jules Vallès que la contrainte est un frein dans l’éducation. En effet nous pouvons voir des le début que le jeune héros subit une très forte violence de la part de sa mère. Ce dernier se doit de suivre le chemin tracé par sa mère et ne connaît pas les joies de l’enfance sous peine de recevoir sanction et coups. La mère de l’enfant pour laquelle il conserve un immense respect et une grande reconnaissance le hante. Ainsi il ne voit son identité qu’à travers -celle que lui dessine sa mère et ne se forge pas sa propre personnalité.

Cette omniprésence de la mère se traduit notamment par le nombre de fois où celle-ci est évoquée dans le roman. Le premier chapitre lui est aussi dédié, il porte son nom. Aussi c’est elle qui a le dernier mot à la fin de ce roman vis-à-vis de Jacques.

2ème Argument :

Cette violence que subit le jeune Jacques n’est pas seulement un trouble dans sa construction intérieure. En effet, le fait que celui-ci ne puisse être réellement lui-même le pousse à se remettre en question et lui fait perdre confiance en lui. Ainsi, sa construction sociale est aussi très fragilisée. Cette violence pousse Jacques à finir dans une grande tristesse et dans une solitude qui ne trouve aucune issue. Il n’a pas de volonté d’aller naturellement vers les autres. Il traîne son poids de misère sans jamais dire un mot.

De plus, son intégration auprès de ses camarades est aussi compliquée par le fait que sa mère lui inflige la contrainte d’uniformes scolaires de plus en plus grotesques qui lui valent les moqueries de ses compères. Cette humiliation lui empêche de s’exprimer tel qu’il est.

TRANSITION :

Nous avons donc vu que la violence que le corps parental mais surtout la mère effectuait sur Jacques était nocive à l’éducation de ce dernier de par sa construction personnelle et sociale. Mais nous allons tout de suite constater à travers ce roman que ces violences ne sont pas les seules qu’à subit l’Enfant.

Conclusion :

Nous avons donc vu que la contrainte dans l’éducation était en quelques sortes un frein à celle-ci notamment à cause des dommages que celle-ci peut causer sur un sujet.

Cependant sans contraintes ne sommes sous pas tenté pas un trop de liberté qui amènerait à trop de l’oisiveté ? Nous chercherons donc à expliquer cette citation du philosophe Alain qui nous dit « L’oisiveté est mère de tous les vices »

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