L'aveu de Madame de Clèves à son mari
Commentaire de texte : L'aveu de Madame de Clèves à son mari. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elyjolie • 3 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 1 314 Mots (6 Pages) • 706 Vues
Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette, née le 18 mars 1634 et meurt le 25 mai 1693. Elle est une femme de lettre fréquentant les milieux mondains et les salons précieux. C’est une femme cultivée et l’art de la conversation va prendre une grande place dans sa vie. Après La princesse de Montpensier Zaïde, l’histoire espagnole elle publiera de manière anonyme la Princesse de Clèves en 1678. C’est un roman issu du mouvement classicisme. Ce courant va donner une importance à la raison, la morale sociale. Il va s’opposer au baroque, mouvement de l’excès. Ce mouvement a aussi un sens prononcé pour les codes sociaux, la bienséance. Les individus de l’époque vont essayer d’atteindre l’idéal de l’honnête homme. Un comportement dans la société qui respectent les règles et les cadres sociaux. Les auteurs de l’époque vont donc s’en aspirer comme Madame de Lafayette. Le roman est un récit d’analyse dans lequel l’auteur a introduit un caractère psychologique. Il va témoigné également du rôle important des femmes au sein du courant de la préciosité.
Je vais donc vous lire l’extrait objet de notre future étude :
Cet extrait va donc présenter l’aveu de la Princesse à son mari. Elle est tombé éperdument amoureuse d’un autre dont elle va taire le nom tout au long de l’extrait.
Ainsi, marquée par la souffrance des deux personnages, cette scène est d'abord une scène tragique, où se révèle leur caractère héroïque , faisant apparaître le prince de Clèves comme un modèle d'honnête homme.
On peut donc se poser la question, en quoi cette scène est révélatrice des comportements héroïques des deux personnages ?
On va donc dans un premier temps analyser le premier mouvement du texte, l’aveu de la princesse , dans un second temps, le deuxième mouvement va prter sur la réaction des deux protagonistes et pour finir, notre analyse se portera sur la réponse et donc les paroles du prince de Clèves.
I-L’aveu de Mme de Clèves
a) Aveu héroïque
Premièrement le discours direct va donner plus de force du coté du lecteur et va surtout marquer le caractère peu commun de cet aveu, en effet l’initiative de lla femme va inverser la représentaion traditionnelle du 17 eme siècle. L’interjection « Eh bien » suivit de l’ apostrophe « monsirur » va introduire la longue tirage de Mme de Clèves. Elle va surtout montrer l’effort qu’elle met dans cette conversation. Son attitude « en se jetant à ses genoux » trahit son émotion ainsi que sa posture de coupable mais aussi son caractère admirable et humble.
Elle va directement déclarer son innocence « mais l’innocence de de ma conduite et de mes intentons ». Madame d Clèves de se considère pas coupable. En effet on pourrait attendre un chmap lexical de la culpabilité mais c’est bien le contraire. Elle va utiliser tout au longs de ses premières paroles un champ lexical d’innocence et d’héroïsme : « innoncence, force, éviter les périls, nulle marque de faiblesse ». à travers cela, elle va insister sur la vertu de ses actes. Ce caractère héroïque peut être opposé à celui de la cour. Pour elle, le seul coupable est l’amour, sentiment qu’elle ne contrôle évidemment pas qu’elle indique par une périphrase « les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge. ». La passion va ici apparaître comme un danger, le verbe d’émotion « craindrais » en téémoigne. Puis elle va évoquer la disparition de sa mère. Elle indique qu’elle tient à garder sa dignité et va citer les conseils de feu Madame de Chartres « la liberté de me retirer de la Cour ou si j’avais encore Madame de Chartres pour aider à me conduire ». Elle veut fuir comme lui a indiquer sa mère avant de mourir.
Cette aveu va en fait suivre les règles de bienséances énoncés par la société du 17 eme siècle. Il est pudique et ne doit pas choquer le lecteur
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