L'assommoir, Emile Zola, 1877
Commentaire de texte : L'assommoir, Emile Zola, 1877. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ron Haddad • 26 Juin 2017 • Commentaire de texte • 791 Mots (4 Pages) • 1 523 Vues
3° « L’Assommoir » Émile Zola, 1877
Incipit
Introduction:
Émile Zola, grand écrivain naturaliste, cherche à travers sa grande série des Rougon-Macquart à décrire la société de son temps.
Dans l’Assommoir, septième roman de la fresque, écrit en 1877, Zola met en scène les méfaits de l’alcool sur le monde ouvrier de la fin du XIXème siècle.
Le passage présenté correspond à l'incipit de l'oeuvre. Il se présente sous un registre descriptif, avec l'introduction des personnages principaux: Gervaise l’héroine malheureuse de l'histoire, et Lantier, son amoureux infidèle et parasite. De plus, l'extrait annonce déjà la vie sentimentale mouvementée de Gervaise, qui la perdra avec l’acool.
Ier axe : Un incipit réaliste :
A) Point de vue
-> Gervaise est au coeur de cet extrait, c'est par son regard que la scène et les détails sont amenés. n s'agit d'une focalisation interne. En témoigne notamment l'occurrence de au milieu de et autour d'elle dans la première phrase de l'extrait dont le sujet et le verbe principal sont Gervaise souffrait
-> Le regard de Gervaise guide la progression, s'il s'attache d'abord à la vie de l'immeuble, c'est sur le père Bru que le texte va se resserrer, grâce l'utilisation de la coordination mais qui souligne le mouvement du texte: Mais la grande pitié de Gervaise était surtout le père Bru.»
->De plus, l'extrait se présente comme un dialogue intérieur. En effet, la présence de nombreux emprunts à la langue populaire et la présence du discours indirect libre permettent de supposer qu'il s'agit des pensées de Gervaise e elle plaignait toujours bien sincèrement les animaux et le père Bru, ce pauvre vieux, qu'on laissait crever, paree qu'il ne pouvait plus tenir un outil...
-> Enfin, la présence nte de references aux sentiments éprouvés par Gervaise confirme le point de vue elle souffrait la grande pitié elle plaignait elleen ait un poids sur le coeur
B) Les personnages de la misere
-> Dans ce décor d'une extrême pauvreté, les habitants ont perdu jusqu'à leur identité.
En effet, les habitants de l'immeuble ne sont désignés que par un pluriel indistinct: «trois ou quatre ménages», «les voisins». Cette idée est renforcée par l'utilisation du déterminant indéfini «des danses (...), des larmes de femmes, des plaintes de mioches...»
-> À côté de ces quelques silhouettes de femmes et d'enfants affamés, se détachent cependant les personnages de Gervaise et du père Bru.
Gervaise apparaît compatissante, unique figure encore dotée d'humanité dans un univers qui n'a plus ce luxe. En effet, «les portes», «les murs», «le corridor» semblent menaçants là où les humains meurent de faim.
Zola peint un tableau de la misère populaire en ayant recours au registre pathétique pour toucher le lecteur afin
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