L'argent - Emile Zola
Commentaire de texte : L'argent - Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romane Demougin • 23 Février 2017 • Commentaire de texte • 784 Mots (4 Pages) • 5 253 Vues
« L’Argent »
Émile Zola
Émile Zola, écrivain né en 1840 et mort en 1902. Il exerça différents métiers dans la presse et la critique. Après un premier livre, il conçut le cycle romanesque des « Rougon-Macquart » comportant 20 œuvres. Après le succès de « L’Assommoir » et « Germinal », il devient le chef du file du naturalisme. Le naturalisme qui est un mouvement artistique né dans les années 60 après le Pop Art. C’est un courant artistique très réaliste, voir photographique. Son but est de montrer objectivement le monde tout en restant neutre. Zola s’illustra aussi au premier rang de l’Affaire Dreyfus en tant que défenseurs ou il publia un article en 1898.
L’Argent est une œuvre de Émile Zola publiée en 1891. C’est le 18ème volume de la série « Rougon-Macquart ». Une part essentielle du ressort dramatique réside dans l’affrontement entre Saccard et Gundermann. C’est le jeu, la passion et le désir contre la logique et le sang-froid.
Dans les années 1890, la politique est très évoquée par rapport à l’Affaire du capitaine Dreyfus en 1898 où Zola prend la partie du défenseur en publiant dans le journal « L’Aurore » afin de montrer l’innocence du Capitaine Dreyfus. De plus le scandale de Panama qui est une affaire de corruption liée au percement du canal de Panama. Ce scandale était liée aux difficultés du financement ce qui entraîna une crise financière.
L’extrait de « L’Argent » d’Émile Zola raconte la vie d’un homme d’affaires ruiné qui crée la Banque Universelle pour refaire fortune. La volonté de s’enrichir devient obsessionnelle et Saccard joue avec la spéculation boursière : il émet de nouvelles actions pour son entreprise qu’il rachète lui-même pour en faire grimper le cours, dans un mouvement de fuite avant.
La problématique sera la suivante, montrez par quels procédés Zola nous démontre la folie spéculative de Saccard dans cet extrait.
Pour commencer nous étudierons le personnage de Saccard, puis nous nous intéresserons à la spéculation qui est vu comme une bataille.
LECTURE DU TEXTE
Tout d’abord, Zola exprime des rythmes de phrases. L’alternance de phrases courtes et longues mime l’état d’esprit de Saccard. Les phrases courtes montrent la rapidité des événements et de l’angoisse qu’elle peut susciter chez le personnage. Pour illustrer cette idée on peut citer les phrases des lignes 4 et 6. Les phrases plus longues miment l’élan de Saccard, l’ampleur de ses ambitions. La très longue phrase des lignes 25 à 33 montre comment la folie de Saccard s’accroît au fur et à mesure de ses spéculations. Comment souvent chez Zola, on hésite entre le récit et le discourt indirect libre. En effet, aucune marque de discours direct n’est présente et aucun verbe de parole n’introduit de discours indirect. Cependant, plusieurs phrases peuvent être attribués à Saccard à cause de leur syntaxe et de leur lexique ; c’est le cas par exemple, des phrases exclamatives aux lignes 37 à 45. le discours indirect libre apporte plus de vivacité au récit et fait davantage comprendre au lecteur l’esprit du milieu que le narrateur étudie. En donnant ainsi la parole à Saccard, le narrateur lui permet d’exprimer indirectement sa folie.
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