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L'albatros

Fiche de lecture : L'albatros. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2022  •  Fiche de lecture  •  753 Mots (4 Pages)  •  317 Vues

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Ode inachevée à la boue INTRO: Une ode est un poème venant du grec et signifiant « chant ». Poème lyrique destiné à être chanté ou dit avec un accompagnement de musique. Ce texte est écrit en prose : prose poétique. « Inachevée » : impossibilité de la décrire. L’écriture est formée de petits paragraphes. Cet extrait provient de Pièces écrites par Francis Ponge et publié en 1962. En quoi ce poème propose une réflexion sur le rapport entre le langage et l'objet ? Nous allons étudier 3 mouvements, Lignes 1 à 6 : critique acerbe (très forte) de la boue, Lignes 7 à 14 : valorisation de la boue et enfin, on montrera que le poète explose son projet poétique des lignes 15 jusqu’à la fin du poeme. DEVPL: Le Titre; « ode inachevée » renvoie à une nouvelle forme poétique paradoxe entre « boue » et « ode ». participe passé adjectivé « inachevée » déroute le lecteur, Partie 1 ; Ligne 4 : Discours direct « c’est de la boue ». La boue est associée à toutes les personnes que l’on déteste. Personnification de la boue : « sans souci de la honte qu’on lui inflige ».« du tort à jamais qu’on lui fait » : suite de la personnification. Boue méprisée par tous sans que personne n’en ait de remords. Ligne 5 : question rhétorique « Qui la mériterait ? ». Ligne 6 : exclamative « Cette atroce persévérance ! » montre que tous s’insurge contre cette matière repoussante. Partie 2 ; Valorisation de la boue, Ligne 7 : énonciation à la 1ère personne. Personnification de la boue car l’auteur s’adresse à elle. Champ lexical des sentiments : « aime, mépris, détracteurs ». L’auteur écrit qu’il apprécie la boue car les autres la détestent. Il voit en elle des qualités que d’autres ne voient pas. Ligne 8 : le poète parle de ses textes « mon écrit », Il évoque ceux qui le repoussent « tes détracteurs », Périphrase « boue au sens propre »mise en apposition qui désigne sa poésie, son écriture. Ligne 9 : métaphore de l’oiseau « avec tes ailes bleues ». Le poète transforme cette boue en quelque chose de beau. Il passe de la Terre à l’air : la boue devient aérienne, métamorphosée en oiseau. Tutoiement de la boue et personnification.« après l’orage qui te fonde » : verbe « fonder » ; cad que l’eau de pluie dilue la boue qui se transforme en qqch de plus clair, de plus limpide. Lignes 10-14 : continuité de la pluie qui transforme la boue « fonde bientôt la boue ». Métaphore du ciel : « l’azur agenouillé déjà sur ce corps limoneux ». Le sublime est sur Terre. Le poète continue à écrire malgré le fait que des détracteurs le fustigent. Il est critiqué car « roué de charrettes hostiles ». Lignes 13-14 : inversement de l’ordre des mots dans la phrase Il faudrait plutôt lire : « la constance et la liberté d’une sarcelle (canard) à son gué opiniâtre guident nos pas ». Partie 3 ; Aux lignes 16-17, il fait une analogie entre l' encre qui sèche sur le papier et la boue qui sèche à l'extérieur, ce qui transforme sa matière, la rend dure. Il exprime ainsi le fait que la boue ne doit pas être figée/séchée car ce serait la tuer. Cela permet de comprendre le refus de se dire poète. À partir du vers 18, le poète renouvelle sa déclaration d'amour à la boue : « je tiens à elle beaucoup plus qu'à mon poème ». Le poète revendique son intérêt pour l'objet, la chose, plus que pour l'écrit.

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