L'Horloge - Charles Baudelaire
Commentaire de texte : L'Horloge - Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar KilianSJ • 12 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 641 Mots (3 Pages) • 2 839 Vues
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Charles Baudelaire – Les Fleurs du Mal – 1857
L’Horloge
Problématique : En quoi l’auteur se sert de l’Horloge pour faire de l’homme un instrument du temps ?
Les Différentes facettes de l’Horloge
Un « être » supérieur
v.1 : « dieu » → divination de l’Horloge : suprématie
Personnages qui rappellent la supériorité du temps :
Seconde (« 3600 fois par heure, [elle] chuchote : Souviens-toi ! » v.10)
L’horloge (v.13 énumération « dans toutes les langues ») → domine partout, aucune échappatoire
Les minutes → leçon de vie : v.15 « les minutes sont des gangues » → carpe diem : « or » → sagesse, enseignement : le lecteur est élève
Un joueur sadique
Vocabulaire du jeu :
« joueur avide » v.17 → le temps se joue de l’homme
« gagne sans tricher » v.18 → victoire certaine → fourberie
« se planteront comme dans une cible » v.4 → l’homme cible, proie du temps, de l’Horloge
« Maintenant » → « Je suis Autrefois » v.11 → jeu de mot qui égare, et emploie d’un ton sarcastique : le temps prend plaisir à effrayer l’homme + « voie d’insecte » v.11 → dérangeant, « immonde » et « chuchote » v.12 → personnage perfide sans compassion (Horloge)
L’ultime bourreau
« j’ai pompé ta vie » v.12
« saison » (vie de l’homme v.8 → le temps mange l’homme)
« le gouffre a toujours soif » v.20 → monstre insatiable
« Douleurs » v.3 → image de la mort
« se planteront bientôt » → mort imminente
« c’est la loi » v.18 → destin inéluctable
La monstruosité du temps
La pression que subit l’homme
Allitération en [t] : « ton » v.3, « minutes » v.15 → incisif
Rythme qui s’accélère dans la 5e strophe → la fin ; approche → stress, peur
Forme du poème : 24 vers → 24 heures → fin du poème = la fin, la mort, temps écoulé
Aiguilles de l’horloge personnifiée par le « doigt », « menace » v.2
Répétition des « Souviens-toi » → peur, angoisse → l’horloge marque et cible l’homme → stress, terreur, pression
Une violence mal contenue
« gosier de métal » → froid, « impassible » v.1
→ le temps mange, « dévore » v.7 l’homme
verbe puissant / mort lente = pas de compassion
Vocabulaire : « sinistre », « effrayant » v.1, « cœur plein d’effroi » v.3, « j’ai pompé ta vie » v.12 → aucune délicatesse
→ emploi d’un vocabulaire précis pour créer une ambiance sombre et agressive
Le temps domine et chasse l’espoir
« Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! Il est trop tard » v.24
→ plus aucun soutien, aide, espoir
« vieux lâche » → cruel jusqu’à la dernière seconde, dernier vers
« tout » → toutes les choses positives disparaissent le laissant seul face à sa mort, à la cruauté du temps : « oh ! la dernière auberge » v.23
« trop tard » → plus le temps, plus d’espoir : il ne reste, malgré le carpe diem, plus qu’une échappatoire : LA MORT, incisive et définitive
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