L'Etranger de Albert Camus,

Ismail TALBI 1g2 

Commentaire composer : 

• Introduction : Ce texte est un extrait du roman L'Etranger de Albert Camus, qui, avec L'Etranger en 1942, devient très connus. Cet extrait parle de Meursault, le personnage principal refusant de jouer le jeu de la conformité social, il vit au jour le jour.
   Le livre l’Etranger raconter une partie de la vie de Meursault qui est employé de bureau qui tient une sorte de journal de bord dans lequel le lecteur plonge dans le quotidien de cet individu.
       Dans cet extrait Meursault et Marie sont invités par Sintès à passer une journée à la plage chez des amis, lors d'une balade, il rencontre le frère de la maîtresse puis  Sintès est blessé, ils rentrent.
   Raymond et Meursault reviennent à la plage et Raymond donne à Meursault son révolver. Meursault prend le révolver de Raymond et le raccompagne. Puis il repart à la source car il a trop chaud à cause du soleil et recroise les deux Arabes.

Nous essaierons de démontrer quelle est la dénonciation de la justice de cette situation.

Nous étudierons dans une première partie la présence uniquement physique de Mersault puis en seconde partie la crédibilité du discours de l’avocat général et enfin en troisième partie ce que cherche à dénoncer implicitement la thèse de l’avocat général et celle du texte.

Axe n°1)

Ce texte est d’un extrait tiré de l’étranger d’Albert Camus rédigé en 1942 ayant passé une partie de sa vie en Alger durant la guerre d’Algérie (1954 à 1962).
Le personnage principal est le narrateur c’est lui qui nous raconte son procès il se nomme Meursault, c’est un un employé de bureau, qui vient de perdre sa mère. On assiste donc à l'enterrement de celle-ci au début du roman. Les évènements vont conduire Meursault à rencontrer une femme, Marie, citée dans cet extrait. Puis, par différents évènement Meursault va être amené à commettre un meurtre en fin de première partie du roman. La deuxième partie est composée de son procès et de son exécution. L'extrait étudié se déroule dans le tribunal pendant une partie de son procès et il au tribunal car il est accusé d’un meurtre, d’avoir tué un Arabe, il raconte l'accusation de l’avocat général.

Axe n°2) La souffrance et sensation physique :

1. Le soleil, une présence hostile

Dans le texte, on peut voir que le soleil apparait beaucoup de fois, il est omniprésent, le mot soleil est répété 6 fois et des sensations liées au soleil aussi (brulure sueur lumière...). Le soleil est un peu responsale des actions deux Meursault car il le pousse à agir "fait un pas en avant".

Par sa présence doublement hostile, le soleil exerce une emprise à laquelle il est impossible d'échapper. Meursault le dit clairement : « je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas ». Il ne peut que ressentir les effets du soleil chaud. Pour Meursault, qui est un personnage extrêmement sensoriel, il ne peut que ressentir de façon extrêmement intense cette force qui pèse sur lui.

2. L’ennemi est l’arabe ou le soleil ?

On peut voir que pendant tous le texte en ne sais pas si c’est le soleil l’ennemi ou l’arabe car Meursault dit car il a ressenti des sensations douloureuses tout au long de l’extrait : « qui m’atteignait au front », « rideau de larmes », « mes yeux douloureux », etc.

Les sensations douloureuses ressentie par le narrateur sont expliquées par des comparaisons avec des armes (lame, glaive, épée), qui certes est dû au « couteau » de l’Arabe, mais qui sont en réalité dû à la lumière du soleil car c’est elle qui reflète la lumière sur le couteau ... le véritable agresseurs donc la lumière(soleil). L’agression du soleil est aussi auditive, car le narrateur sent des « cymbales du soleil sur mon front », ce qui indique qu’il entend un bruit assourdissant et extrêmement désagréable. La chaleur est présente à travers la personnification car il est cité dans  le texte : "son grand souffle chaud".

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