L'Adversaire d'Emmanuel Carrère
Fiche de lecture : L'Adversaire d'Emmanuel Carrère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mehdi Jearuth • 14 Mars 2016 • Fiche de lecture • 947 Mots (4 Pages) • 11 855 Vues
FICHE DE LECTURE
Préalable: Parmi tous les livres proposés, j’ai choisi celui-ci pour deux raisons : premièrement il me semblait le plus compréhensible de tous et deuxièmement c’est que j’apprécie particulièrement ce genre de roman qui mêle à la fois enquête de police et analyse psychologique.
L’Adversaire est un récit d’Emmanuel Carrère publié en 2000.
1. Emmanuel Carrère né le 9 décembre 1957 à Paris, est un écrivain, scénariste et réalisateur français, il est Petit-fils d'immigrés russes, ancien étudiant à Sciences-po, il est d'abord critique de cinéma pour Positif et Télérama avant de publier son premier livre, Bravoure, en 1984.
En 1998, il signe le scénario de La Classe de neige (adaptation de son roman éponyme) dont Claude Miller assure la réalisation. Fasciné par l'irruption du fantastique dans la réalité, il fait de l'affaire Jean-Claude Romand l’un de ses plus célèbres ouvrages, L'Adversaire : il sera ensuite adapté au cinéma par Nicole Garcia en 2002.
2. Ce livre est tiré d’une histoire vraie, celle de Jean-Claude Romand qui pendant dix-huit ans a menti à tout le monde et à sa famille en prétendant qu’il était médecin mais qu’en réalité il n’était rien, il passait ses journées seul et silencieux sur des aires d’autoroute. Par peur que son secret soit découvert après tant d’années, il décide de tuer sa femme, ses enfants et ses parents avant d’incendier sa propre maison puis essayée mais sans réussite de se suicider. Emmanuel Carrère raconte se fait divers en reconstituant l’affaire à l’aide de ses rencontres avec les amis et l’avocat de Jean-Claude Romand, suivi son procès puis il a établi une correspondance avec lui.
3. Le titre de l’ouvrage L’Adversaire évoque nom que la Bible donne à Satan c’est-à-dire L’Adversaire.
4. L’auteur a écrit ce livre car l’affaire l’intéressé et pour comprend ce qui se passait dans la tête de Jean-Claude Romand lors des journées qu’il passait seul, à marcher les bois au lieu d’être soi-disant au travail.
5. Une des scènes qui m’a marqué dans ce récit c’est lorsque Jean-Claude Romand s’est jeté à terre, tremblant, pris de convulsion dans le box des accusés lors de son procès à la suite d’une question posée par son avocat sur le chien de son enfance, l’avocat lui a posé la question suivante « Quand vous aviez des joies ou des peines, alors, est-ce que votre confident n’était pas votre chien ? ». Suite à cet incident l’audience a été suspendue pour une heure, les personnes dans le tribunal ont essayé d’interpréter ce qui venait de se passer. Pendant cette heure-là Emmanuel Carrère qui assistait au procès, c’est entretenu avec un dessinateur qui lui a expliqué le but de cette question posé par l’avocat de l’accusé, c’est de « le faire craquer » car le public le « trouve trop froid », pour lui les psychiatres ont commis une grosse erreur en le laissant passer en jugement et que Jean-Claude Romand n’est plus un homme et cela depuis longtemps. Quand l’audience a repris Jean-Claude Romand à justifier sa crise en déclarant que de parler de ce chien lui rappeler des moments de son enfance remplie de secret et dur à supporter. J’ai choisi ce moment car cela m’a un peu perturbé et bizarre car il avait tué toute sa famille mais qu’il se sentait dévasté par le souvenir d’un chien.
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