L'Adversaire, Emmanuel Carrère

RÉSUMÉ DES PARTIES - L’ADVERSAIRE D’EMMANUEL CARRÈRE

Partie 1 (Incipit p.9) → 9 janvier 1993

Points communs entre Romand et Carrère: ont un fils du même âge. Toutefois, points divergents: journée ordinaire pour Carrère qui termine son dernier livre (romancier de science-fiction Philip K.Dick qui lui aussi est dans le coma (lien?)), au moment où Romand tue toute sa famille. Carrère lit un article sur l’affaire dans Libération

Partie 2  (p.11-29)→ Janvier 1993, Prévessin

• Il y a eu un incendie dans la maison des Romand, l’ambulance vient de Genève.
• Description de Luc Ladmiral, médecin généraliste à Ferney Voltaire et proche de Jean-Claude. Jean-Claude et Luc on fait les mêmes études en médecine à Lyon et depuis étaient inséparables. JCR était devenue une sommité de la recherche, fréquentait des ministres, et conférences internationales tandis que Luc était généraliste.
• On croit d’abord à un accident, un simple incendie → puis les parents sont trouvés mort à Clairvaux-Les-Lacs (Jura) → assassinat
• Assassinat des Romand, puis absence de preuve concernant la profession de Romand commence à éveiller des doutes et soupçons.
• Description des habitants du pays de Gex, des frontaliers, puis la réactions des habitants et de Luc qui est dans le déni.
• Luc Ladmiral et sa femme Cécile se demandent si Romand est un espion, si la querelle à l’école est ou non liée au drame et jugent que non.
• Hypothèse - trafic d’armes, de devises, d’organes, de stupéfiants
• Corinne, la maîtresse de JCR se rappelle le moment ou Romand a voulu la tuer à Fontainebleau, quand elle apprend la nouvelle, puis on retourne à Ferney avec Corinne et l’on apprend l’histoire de cet adultère dans les médias, Corinne n’aime pas être connue comme celle qui couchait avec un “monstre”.
• JCR a menti à Luc pendant quelques mois avant ses crimes en prétendant qu’il avait le cancer.  
•  La famille de Florence (la femme de JCR) a confié de l’argent à JCR mais cette famille le soupçonne d’escroquerie, après la mort du père de Florence, et maintenant que Romand est suspect de meurtre, la famille se demande si JCR n’a pas tué aussi le père de Florence dans le passé. JCR a une grande capacité à détourner les sujets de conversation sur lui, et passe pour une personne humble, respectueuse de la bienséance, Luc pense vérifier que JCR travaille à OMS puis refuse de vérifier. Le jour des obsèques de la famille Romand, proches et amis viennent mais villageois sont furieux d’avoir côtoyé un monstre.
• Au moment de la mort, on voit “dieu” en face. Mais les parents ont vu, prenant le trait de leur fils bien-aimé, celui que la Bible appelle le satan, c’est-à-dire l’Adversaire (lien avec le titre)

Partie 3 (p. 31-38)

Automne 1992, Paris

Digression → histoire de Déa, amie de l’épouse de l’auteur, morte du SIDA.

• Carrère se questionne - comment Jean-Claude va t’il réagir en se réveillant du coma? Il établit des liens avec ses propres enfants et JCR à nouveau, Antoine ressemble à son fils Jean-Baptiste
• Père de JCR → raide comme la justice, les yeux écarquillés
• Mère de JCR → vieille dame douce et craintive derrière des grosses lunettes d’écaille
• Florence → belle et souriante
• JCR → Une bonne tête de père tranquille, un peu empâté, un peu dégarni
• Une fois décidé d’écrire sur l’affaire, ce livre n’est pas une chronique judiciaire (il ne veut pas être un journaliste dans cette affaire): il veut savoir ce qui se passait dans sa tête durant ces journées qu’il était supposé passer au bureau: qu’il ne passait pas, comme on l’a d’abord cru, à trafiquer des arms ou des secrets industriels, qu’il passait croyait-on maintenant, à marcher dans les bois.

LETTRE 1

• 30 Août 1993, Paris
• Carrère explique son désir de comprendre les intentions de JCR et ne cherche pas à commenter les événements de l’affaire de manière malsaine. Exprime sa compassion.

L’Adversaire appartient-il au genre romanesque ?

Certains mots comme tragédie, homme poussé à bout par des forces qui le dépassent, démoniaque, damné, destin, fatalité, mythe (pp 36-48) sont utilisés comme pour sortir JCR de la réalité et en faire un personnage exceptionnel.

• Ne recevant pas de réponse, il décide d’écrire un roman “inspiré” de l’affaire, changer les noms, les lieux, les circonstances → fiction
• Romand ne lui a pas répondu
• Il a commencé à écrire son roman mais au bout de quelques pages, il a abandonné.
• Il a terminé un autre Romand et pensait enfin en avoir fini avec son obsession sur l’affaire.  

Partie 4 (p. 39-51)  →

LETTRE 2

• 10 Septembre 1995, Bourg-en-Bresse (2 ans plus tard)
• Pour Carrère, cette histoire lui paraissait loin, le dégoûtait
• L’Adversaire appartient-il au genre épistolaire ? Oui, car il y a de multiples échanges entre les personnages.
• JCR parle du l’instruction de son procès, a lu La Classe de neige et l’a apprécié. 
• Une correspondance commence Carrère ne veut plus le rencontrer et sans le dire ceci compromet peut-être le projet de biographie.
• Carrère essaie d’équilibrer le rapport d’égalité avec JCR prisonnier (attention à écrire à la main)
• JCR enquête sur le sens caché de ses actions plutôt qu’à évoquer les faits
• Le procès approche, et Carrère est parti une semaine visiter les lieux que JCR lui a donné pour retrouver l’ordre chronologique de la vie de Romand.

• LES LIEUX DE SA VIE
• Le hameau de son enfance - Clairvaux-les-lacs et le pavillon de ses parents
• Son studio d’étudiant à Lyon
• La maison incendié à Prévessin
• La pharmcie Cottion ou sa femme faisait des remplacements
• L’école Saint-Vincent de Ferney
• Immeuble de l’OMS
• Forêt du Jura

• Carrere ressent de la pitié, une sympathie douloureuse, puis de la honte envers sa famille, alors il boit. Il se sent donc “adoubé” (élevé, mis en valeur).
• Carrere compare Romand dans les photos avant les meurtres avec son apparence au tribunal.
• Vitrine exposant les pièces à conviction: carabine, silencieux, bombe lacrymogène, photos extraites d’un album de famille
• Photos: les enfants rigolent, ANtoine souffle les bougies de son 4eme anniversaire, Florence les regarde avec une tendresse confiante et gaie
• FIançailles, mariage → ils avaient vraiment l’air amoureux
• AVANT: une expression de gentillesse rêveuse
• MAINTENANT: les cheveux ras, le corps maigre et mou dans une carcasse restée lourde, la peau cireuse,
• Au procès, quand leurs yeux se croisent pour la première fois, les deux baissent les yeux.

Partie 5 (p. 51-72)  → Clairvaux , Lyon

ANALEPSE - enfance

• Les Romand était une famille de forestier, Aimé à épousé Anne-Marie, il formait un beau couple, le genre qui a beaucoup d'enfants, mais il n'ont eu qu'un fils et on apprend qu'Anne-Marie a eu plusieurs grossesses extra-utérine. On en apprend plus sur la jeunesse de JCR à Clairvaux, il était “enfant modèle” - enfant unique, couvé, il cachait ses émotions.
• RETOUR DANS LE PRÉSENT - procès , Bourg-en-bresse
• Quand il on lui demande à propos du chien de son enfance
• Tout au long du procès, les chiens de sa vie ont réveillé chez lui des émotions intenses
• RETOUR DANS LE PASSÉ - adolescence,
• Adolescent solitaire, mauvais en sport, effarouché petite amie imaginaire appelée Claude
• Interne au lycée de Lons-le-Saunier - 16 au bac de philo et il a choisi “la vérité existe-t-elle?”
• Classe préparatoire - tombé malade, problèmes, il décide de ne pas retourner à Lyon après les vacances de la Toussant et de passer le reste de l’année scolaire chez ses parents, cours par correspondance
• Il s'inscrit en école de médecine
• Autre raison → Florence, une cousine éloignée s’y était inscrite aussi, elle habitait Annecy.
• “Elle était touchée attendrie peut être, mais pas amoureuse”
• Sexe: chaque fois qu’il couchait avec une femme, cette union était suivie d’une séparation décrétée par celle ci, et pour lui d’une période dépressive.
• Florence a pris prétexte de la préparation de ses examens, du risque d’en être distraite, pour décider qu’il valait mieux ne plus se voir → il a réagit par une dépression inavouée et par un acte manqué. Il n’a pas passé une des épreuves de ses examens de fin de seconde année et a été ajourné pour cette épreuve, à la session de septembre. → LE MENSONGE COMMENCE

Implicite : 1er jour d’audience (pas de date).

Portrait de la famille Romand. Flash back sur les parents de JCR, mais présent historique (le texte est

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