Jean de La Fontaine, peintre de la société ?
Fiche : Jean de La Fontaine, peintre de la société ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rougerat • 28 Décembre 2017 • Fiche • 1 193 Mots (5 Pages) • 1 166 Vues
La Fontaine:
peintre de la société ?
Au tableau: écrire l’intitulé de notre exposé ainsi que le plan que nous allons adopter pour étudier cette problématique:
I°) Du point de vue du pouvoir;
II°) Du point de vue de la religion de son temps;
III°) Du point de vue social.
Introduction:
Jean de La Fontaine, célèbre fabuliste engagé du XVIIème siècle, s’intéresse, dans son recueil de Fables, à la société de son temps aussi bien dans le corps de ses fables (à l’aide de la personnification et de la satire) que dans ses morales dans lesquelles il critique et s’adresse à des personnes précises.
En quoi La Fontaine, au travers de ses Fables, peut-il être considéré comme un peintre de la société ?
Nous étudierons cette peinture de la société du point de vue du pouvoir dans un premier temps avant d’étudier l’aspect religieux puis l’aspect social de ses fables.
Développement:
I°) Le pouvoir:
La Fontaine peut être considéré comme un peintre de la société puisqu’il dépeint et s’intéresse beaucoup dans ses fables au pouvoir. En effet, au travers de la fiction, il exprime son point de vue de la vie à la Cour et montre que le Roi a tous les pouvoirs grâce à la personnification des animaux: on dit qu’ils sont stéréotypés (chaque animal représente un personnage précis en fonction de la classe sociale et des caractères). Par exemple, le Lion qui est considéré comme le roi des animaux désigne ici le Roi, Louis XIV. Le Renard représente le courtisan, le Loup représente un juge,... La Fontaine évoque donc la société monarchique de son époque. On voit que tout le monde se bat pour être auprès du roi (place chère). Ce-dernier est considéré comme un homme sévère et qui a tous les pouvoirs: si on ne lui dit pas ce qu’il veut, il envoie quiconque à la mort. Cette représentation du pouvoir s’appuie donc sur des dénonciations et des critiques. Par exemple, il critique l’hypocrisie des courtisans qui vont dans le sens du roi et lui disent ce qu’il veut entendre (“Les animaux malades de la peste” -> le Loup qui juge d’une façon à arranger la situation du Roi) ou encore la puissance incontestable du roi qui nécessite parfois de se taire (“La cour du Lion” -> l’Ours qui est puni pour s’être bouché la narine et avoir été sincère, le Singe est puni de son excès de flatterie; seul le Renard qui prétexte d’un grand rhume s’en tire). On peut aussi remarquer que les jugements faits sur les animaux sont les mêmes que dans la société de son temps c’est-à-dire que les puissants sont disculpés de leurs fautes en tenant de beaux discours et en aggravant leurs fautes pour que les autres les minimisent, et ce sont les faibles (Le Tiers Etat) qui paient pour les fautes des puissants (par exemple L' ne dans “Les Animaux malades de la peste” représentant le monde paysan qui est condamné à mort pour des fautes dérisoires: il est le bouc-émissaire et personne ne vient à son secours tout le monde le condamne. L’ ne va accepter cette sentence en disant qu’il a pêché en allant manger de l’herbe dans un pré qui n’était pas à lui il va se dire possédé du diable et le Lion qui pourtant avait commis de graves péchés ne subira aucune conséquence).
II°) La religion:
La Fontaine peut également être considéré comme un peintre de la société puisqu’il s’intéresse à la religion. Il
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