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J'aime l'araignée

Commentaire de texte : J'aime l'araignée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  440 Mots (2 Pages)  •  1 085 Vues

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"J'aime l'araignees et j'aime l'ortie est un poème de Victor Hugo, célèbre poète du XIXesiècle, chef de file du mouvement romantique. Ce texte est

composé de sept quatrains alternant décasyllabes et pentasyllabes en des rimes croisées, est extrait d’un recueil, Les Contemplations, publié durant l’exil de

Hugo en 1856. Il semble en effet que, à travers cette œuvre, l’auteur tente de lutter contre

les préjugés des hommes envers les êtres rejetés que sont les araignées et les orties.C’est pourquoi il convient de se demander comment Victor Hugo parvient, en

exprimant une compassion paradoxale à l’égard de ces créatures, à inviter le lecteur à adopter une vision nouvelle de l’araignée et de l’ortie.

Deux mouvements peuvent être identifiés : les quatre premières strophes disent cet amour et énoncent de façon anaphorique les multiples raisons de cet amour

car (« parce que » est répété huit fois). Les deux dernières sont une invitation à partager cet amour qui se trouve être à la fois le premier mot.

Le premier quatrain s’ouvre sur un vers qui est une double déclaration d’amour (d’où la double répétition de « J’aime »). Cette déclaration d'amour est assez

surprenante avec un végétal, l'ortie, et un animal, l'araignée, qui sont habituellement méprisés, un éloge assez paradoxale. L'araignée et l'ortie peuvent être

considérés comme les allégories du mal. Nous pouvons aussi constater des le début du texte une répétition du verbe "aimer". Ceci est suivi par deux antithèses :

rien et tout ainsi que exause et chatie. On retrouve aussi le champs lexical du souhait avec les termes "exause" ainsi que "souhait" mais c'est aussi une oxymore

car il est précédé de l'adjectif "morne". Pour finir sur la premiere strophe, nous constatons que l'alliance de décasyllabes ainsi que de pentasyllabes montre la

volonté de Victor Hugo de marier le laid au beau, l'irrégulier au régulier. L'ouverture de ce poème montre

Tout le long du poème nous pouvons retrouver une anaphore de la conjonction de subordination de cause "parce que". Au vers 1, Hugo emploi le singulier tandis

que au vers 5, le texte est passé au pluriel, on peut parler de généralisation. Le poète énumère en ordre des arguments en faveur de cet amour étrange envers ces

créatures qui son associées à l'idée d'obscurité mais aussi au dégout et au mal. En effet, nous constastons a la strophe numéro 2 une accumulation d'adjectifs

négatifs avec l'utilisation de 4 termes péjoratifs tels que maudites, chétives, noirs et rampants. Le portait est donc péjoratif. L'expression "Noir être rampants"

s'agit d'une périphrase car Hugo utilise plusieurs mots d'une même notion alors qu'un seul mot pourrait l'exprimer. On constate aussi dans cette expression une

allitération de la lettre "r".

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