Incipit « La Peste » d’Albert Camus
Fiche : Incipit « La Peste » d’Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justine2001 • 22 Septembre 2018 • Fiche • 1 661 Mots (7 Pages) • 1 151 Vues
TEXTE 5 : Incipit « La Peste » d’Albert Camus
- INTRODUCTION :
AMORCE :
- Contexte littéraire et culturel :
Il s’agit d’une œuvre du l’existentialisme, mouvement du XXème siècle.
Définition :
L’existentialisme est le produit d’un climat négatif et pessimiste qui s’est constitué sous l’influence de divers éléments : la crise économique en 1929, la guerre destructive, l’angoisse et les progrès techniques qui réduisent l’individu à un individu producteur.
Il veut (principes) :
- Explorer les profondes angoisses de l’homme
- Représenter un univers sans repères ni valeurs.
Contexte :
- Les deux guerres mondiales ont été un désastre pour l’humanité. Les écrivains s’engagent en prenant position et en menant une réflexion sur le sens de l’existence humaine.
- Objectif d’étude :
La question de l’Homme et de la femme
- Genre littéraire :
Il s’agit d’un roman.
PRESENTATION DE L’AUTEUR :
Biographie :
- Date de naissance/décès : 1913/1960
- Il a grandi dans la pauvreté.
- Journaliste engagé : l’Alger républicain, le combat.
- En 1941, s’engage pour la résistance.
- Il a débuté un travail : « le cycle de l’absurde », composé de 4 ouvrages.
- En 1947, il commence le « cycle de la révolte », composé de 4 ouvrages.
- Il entre dans la conscience du XXème siècle.
PRESENTATION DU TEXTE :
- Genre littéraire :
- Il s’agit d’un roman:
- Œuvre intégrale à laquelle il appartient :
- « La Peste » : narration d’une épidémie et de la condition humaine.
- Roman publié en 1947.
- L’histoire se déroule dans les années 1940, à Oran.
- C’est une allégorie des Nazis et de la résistance.
- C’est une chronique : il suit un déroulement chronologique.
- Le narrateur est ambigu et neutre.
- Type de texte :
- Extrait du roman
- Situer dans l’ensemble de l’œuvre :
- Enoncer son idée générale :
- Le roman raconte sous forme de chronique la vie quotidienne des habitants pendant une épidémie de peste qui frappe la ville et la coupe du monde extérieur.
PROBLEMATIQUE :
- Quelle fonction symbolique de la représentation d’Oran cet incipit libre-t-il au lecteur ?
ANNONCE DU PLAN :
Dans un premier temps, nous observerons que ce texte remplit les caractéristiques de l’incipit. Nous nous intéresserons ensuite à la narration particulière et nous nous pencherons enfin sur la fonction symbolique de la représentation d’Oran.
- DEVELOPPEMENT :
- Annonce de l’axe 1 avec ses sous-parties :
Dans la première partie, nous verrons les caractéristiques de l’incipit en évoquant le cadre spatio-temporel, ainsi que les personnages et l’action.
- Les caractéristiques de l’incipit :
- Le cadre spatio-temporel :
Cet incipit est une exposition du cadre des personnages et du sujet de l’action.
On sait à quel moment se déroule la scène : dans les années 40. C’est une histoire récente mais elle renvoie à la seconde Guerre mondiale. Le roman est publié en 1947, donc l’histoire se passe avant. Le récit donne l’illusion du réel, mais on peut déjà observer une signification particulière puisque 194 ? renvoie à la période allemande, particulièrement les nazis. On peut alors faire un lien avec le titre du roman.
Les 4 saisons sont évoquées depuis le printemps à l’hiver : elles représentent la trame temporelle du récit qui va commencer au printemps, le 16 avril, et se terminer en hiver, au mois de février.
Le narrateur présente « les curieux évènements » (l.1) dans une chronologie.
Nous avons également des informations le lieu, donc sur Oran. C’est une ville algérienne et à cette époque elle n’était pas encore dépendante.
Elle est décrite selon plusieurs aspects :
- Esthétique : « ordinaire » (l.5), « laide » (l.6)
- Activité : « d’aspect tranquille » (l.8), « ville commerçant » (l.9),
- Environnement : « neutre » (l.13)
Le narrateur met l’accent sur la banalité de cette ville.
La ville est aussi perçue négativement. Le narrateur utilise des énumérations de prépositions : « [..] sans pigeons, sans arbres et sans jardins […] » (l.11), « […] ni battements d’ailes ni froissements de feuilles […] » (l.12).
Mais aussi des propositions restrictives : « […] rien de plus qu’une préfecture française […] », « Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel » (l.14). Ces procédés mettent en valeur le manque de vie et de nature de cette ville.
- Les personnages :
Les habitants sont nommés par des pronoms personnels « on » et « ils », par « petits vendeurs » (l.16), « concitoyens » (l.29), « les femmes » (l.33). Chacun est intéressé par l’appât du gain, on retrouve ainsi le champ lexical de l’argent : « petits vendeurs » (l.16), « s’enrichir » (l.29), « commerce » (l.30), « faire des affaires » (l.31), « de gagner beaucoup d’argent » (l.36), « leurs bureaux » (l.37), « joue gros » (l.42).
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