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Fiches sur anthologie "la conditon féminine" de Myriam Zaber

Commentaire de texte : Fiches sur anthologie "la conditon féminine" de Myriam Zaber. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  1 942 Mots (8 Pages)  •  1 048 Vues

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FAIRE LA PARTIE VERS ECRIT

Vers l’écrit (série générale)

Le commentaire

Sujet : Vous ferez le commentaire du texte de Molière extrait de L’École des femmes (p. 8-10).

Consigne : Prévoyez le plan détaillé du commentaire de ce texte.

 I    Le personnage d’Arnolphe

                1.Son auto-éloge et rabaissement d’Agnes

                2. Une générosité hypocrite

     II    Comment Arnolphe perçoit la femme idéale

  1. Description de la femme idéale
  2. Description du mariage

III Regard ironique de Molière

  1. Le rôle du verbe
  2. Les comparaisons ridicules d’Arnolphe  

     Molière auteur du XVII siècle a écrit son œuvre L’école des femmes en 1662 afin d’aborder un sujet qui lui est chers :la place de la femme dans la société et son accès à l’éducation.

Cette œuvre fait partie du registre théâtrale et l’extrait que nous allons étudier et l’Acte III scène 2 avec deux personnages Arnolphe un homme âgé et sa pupille Agnès qu’il a élevé dans la plus totale ignorance.

Nous nous demanderons comment Molière aborde le rôle de la femme au XVIIème siècle avec beaucoup d’ironie.

Après avoir étudié le personnage d’Arnolphe nous montrerons que son objectif est de maintenir Agnès dans son pouvoir puis nous étudierons le ridicule d’Arnolphe dans son argumentation. Enfin nous analyserons de regard ironique de Molière dans cette scène.

       Premièrement dans cette Acte Arnolphe dès la première ligne annonce à Agnès qu’elle va simplement écouter ce sera un monologue ; Tout au long de la scène Arnolphe se fait une auto-éloge, il se présente comme un sauveur. Lors de son monologue Molière utilise une rime pour opposer la vie passée et la vie futur d’Agnès « villageoise /bourgeoise » ll.9.10. Nous observons également un jeu avec les temps, le passé repressentant la pauvreté et l’infériorité et le présent représente l’honneur et la richesse « la bassesse où vous avez été « l.7 « Vous devez bénir l’heur de votre destinez » l.6.

La misère d’Agnès est soulignée par des hyperboles « Le peu que vous étiez sans ce nœud glorieux » l.16 « Je vous épouse, Agnès » l.5 il utilise une apposition du prénom afin de la présenter comme l’élu et la mettre en valeur. Avec une hyperbole l’auteur exagère les qualités du personnage : « vingt parties » l.13, « Tous ces engagements » l.12. Il insiste sur l’honneur qui est fait à Agnès par l’antithèse avec les pluriels « vingt parties » l.13 et les singuliers « vous veut faire » l.14.

Dans ce passage nous retrouvons le champ lexical de la misère « la bassesse » l.7 « pauvre villageoise » l.9 « le peu que vous étiez » l.16.

          Le personnage d’Arnolphe est ambigu et intéressé, il insiste sur la dette qu’elle lui doit « contemplez la bassesse où vous avez été » l.7 « vil état de pauvres villageoise » l.9. Le champ lexical du mérite : « bénir » l.6 « admirez » l.8 « contemplez » l.7 dévoile les intentions d’Arnolphe. Agnès doit être redevable et asservit.

    Dans un second temps nous allons étudiez comment Arnolphe perçoit la femme idéale.

        La femme parfaite est décrite comme soumise, docile et obéissante. L’auteur utilise des impératifs et un champ lexical de la contrainte : « laissez-la » l.1 « levez » l.2 « tournez » l.2 « regardez » l.3 « vous devez » l.15 « austères devoirs » l.22. Le mari prend possession du corps de sa femme : « son devoir aussitôt est cde baisser les yeux » l.40.

         En ce qui concerne le mariage vu par Arnolphe. Le mariage n’offre pas de liberté « n’est pas un badinage » l.21 la négation insiste sur l’interdiction. En écrivant « du côté de la barbe est la toute puissance » l.26 Molière utilise une métaphore ainsi qu’une métonymie, le mari représente la puissance.

 Cette phrase est au présent afin d’être prise comme vérité général. Plus explicitement c’est une règle absolue. Dans les lignes 29 et 30 « l’une st moities suprême […] l’autre qui gouverne » Molière utilise une figure de style de l’enfermement un chiasme le mari suprême gouvernent alors que la femme subalterne soumise. La supériorité de l’homme sur la femme et également mise en évidence pas une succession de métaphore comparant l’homme et la femme ligne 31 à 34 « est ce que le soldat[..] le moindre petit frère ». Une énumération et une gradation qui montrent la dépendance totale envers le mari l.38

 

Dans un dernier temps nous allons mettre en valeur le regard ironique de Molière sur Arnolphe.

          L’accumulation et les répétitions dans le discours d’Arnolphe rendant ce dernier ridicule « de la docilité », « de l’obéissance », « de l’humilité », « du profond respect » …

  Dès le début du texte on voit le côté sentencieux de son discours en utilisant l’impératif, le fait d’être assis donne l’impression de cérémonie, il en fait trop il est donc ridicule au vu du lecteur. Molière utilise beaucoup les verbes afin de décrédibiliser les paroles d’Arnolphe.

 

Je pense qu’au XVIIème siècle la femme était perçu par la plupart des hommes de la même façon que la décrits Arnolphe. Molière dénonçant ces injustices à donc écrit plusieurs pièces de théâtre sur ce sujet afin que les spectateurs se rendent compte de l’idiotie de ce comportement. Depuis le XVIIème siècle les choses ont énormément évolué néanmoins il persiste quelques machos qui conserve certaines idées ancestrales.

       

Vers l’écrit (séries technologiques)

La contraction de texte

Résumez le texte de Françoise Héritier (p. 121-123) en 170 mots ± 10 %.

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