Fiche sur moderato cantablie
Fiche : Fiche sur moderato cantablie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar atre • 6 Mai 2021 • Fiche • 1 137 Mots (5 Pages) • 677 Vues
Objet d’étude : Le roman et le récit du moyen-âge au XXIe siècle.
Parcours associé : Individu, morale et société.
Texte n°3 : Moderato Cantabile, Marguerite Duras, 1958
Etapes de l’explication | ||
Introduction : | Entrée en matière : | - roman de Marguerite Duras paru en 1958 - le titre doit son nom à une indication musicale sur le rythme modéré (moderato) et chantant (cantabile) - son œuvre est marquée par la solitude et la répétition |
Situation de l’extrait : | - un meurtre à eu lieu dans un café - Anne Desbaresdes rencontre un homme (Chauvin) dans celui-ci | |
Mouvements du texte : | - le dialogue entre A.D et l’ancien employé de son mari (Chauvin), répétitif et rythmé de verres de vin, les rapproche dans leur ennui et leur solitude. - le texte commence par les excuses et les efforts d’A.D pour finir sur sa pensée qui vagabonde | |
Enjeux : | - | |
Lecture | Expressive et bon débit | |
Explication linéaire : | Reprendre les enjeux | |
Mouvement 1 : les excuses et les efforts d’A.D L1- « Le pétale de magnolia est lisse, d’un grain nu. » 🡪 description, impression de qqch de paisible. Antithèse « lisse » et « grain » 🡪 toucher « Les » renforce la description, « le froissent jusqu’à le trouer » marque une rupture. L2- « interdits, s’arrêtent » : elle s’est faite surprendre La tranquillité du moment 🡪 la brutalité du désir « prennent une contenance, illusoire » 🡪 efforts fournis, incapable de masquer son ivresse L3- « Anne Desbaresdes » : 1ère citation de la personne impliquée tandis que précédemment nous étions seulement spectateur de la scène « s’essaye à un sourire d’excuse » 🡪 efforts amplifier par le verbe « s’essaye » 🡪 elle lutte « n’avoir pu faire autrement » 🡪 fatalité et obligation, on ressent que quelque chose va mal, c’est la seule solution pour essayer de sortir d’une situation L4- « elle est ivre » 🡪 malaise, mise en évidence de la scène du début « le faciès douloureux de l’aveu » 🡪 encore la souffrance des efforts fournis et « de l’aveu » 🡪 elle ne pouvait plus mentir c’était la dernière solution « Le regard s’appesantit, impassible » 🡪 regard du mari relayer le pt de vu interne d’A.D L5- « On s’y attendait depuis toujours. » qui se rapporte à « douloureusement de tout étonnement » 🡪 hostilité ancienne de la part du mari : est-ce un pt de vu omniscient ou interne (celui du mari et des autres convives) L6 et 7- « de nouveau » 🡪 poids d’une répétition « les yeux mi-clos » fait penser que tous les regards sont sur elle et que le pt de vu du narrateur et des personnages coïncident Reprise de « ne plus pouvoir faire autrement » (L7) qui appuie sur la seule issue qui est l’ivresse issue 🡪 repas 🡪 norme de la bourgeoisie « déjà » (L7) 🡪 précocité dans la soirée, ce qui est en train de se passer se passe trop tôt L8- « désir obscur » 🡪 apparition explicite du désir et de la sensualité par ce qui peut être un oxymore car un désir se rapporte à quelque chose de positif tandis qu’il est ici désigné comme obscur « indigne consolation » 🡪 fait référence à la boisson. Boire serait pour elle un choix par dépit, et son désir obscur. Mouvement 2 : la pensée d’A.D qui vagabonde L9- « D’autres femmes » 🡪 passage du thème autour d’A.D à ce qui se passe autour d’elle « elles » 🡪 globalisation des femmes manquant d’absence de singularité dans leurs conduites L10 et 11- « nus, délectables, irréprochables » 🡪 gradation indiquant la perfection de leur bourgeoisie. « Nus » repris une 2e fois (la première fois « le pétale de magnolia est lisse, d’un grain nu » (L1)) 🡪 les bras des femmes sont comparables à des pétales de magnolia « mais d’épouses » 🡪 sensualité sans vulgarité contrairement à celle d’A.D « sur la grève » description pittoresque de la scène, ça attire l’attention « l’homme siffle une chanson entendue dans l’après-midi dans un café du port » 🡪 vision d’A.D, lui rappelle un souvenir « café du port » 🡪 classe sociale inférieur L12 et 13- « nuit tardive et froide » 🡪 adjectif péjoratifs qui alourdissent la perception de la soirée « Il n’est pas impossible que cet homme ait froid » 🡪 attention sur l’homme qui est à l’extérieur, ce qui fait penser que la soirée n’est pas très attrayante L14- « canard à l’orange » 🡪 plat bourgeois, coté mélioratif du plat avec des phrases brèves, ce qui suscite la spontanéité des actions « on les choisit belles et fortes » 🡪 image dévalorisée de la femme, l’associant à un animal domestique L15 et 16 - « elles feront front à tant de chère. » 🡪 ambiguïté de la phrase, maternité en allusion au canard « de doux murmures montent de leurs gorges » 🡪 bonheur de manger, elles sont fascinés par la nourriture. « canard d’or » (L16) 🡪 survalorisation du plat « sa bouche » (L16), « gorges » (L15) 🡪 sensualité de l’anatomie « Sa bouche est desséchée par d’autre faim » (L16) 🡪 désir, cette faim est abusive : « que rien non plus ne peut apaiser qu’à peine, le vin » L17- « une chanson lui revient » souvenir du café avec l’homme qui se trouve à l’extérieur et qui siffle la chanson qu’ils ont entendu là-bas dans l’après-midi L18 et 19- « qu’elle ne peut pas chanter » 🡪 effort, elle contient de ne pas chanter à table « Le corps de l’homme est toujours solitaire » 🡪 attention et esprit d’A.D focalisés sur le corps de l’homme : « sa bouche est restée entrouverte ». On peut se demander si elle n’a pas envie de quitter le repas pour aller le rejoindre. L20- « Non merci » 🡪 elle dit non merci au canard mais aussi au repas et au monde dans lequel est vit. L21 et 22- « Sur les paupières fermées de l’homme » 🡪 les pensées d’A.D est encore une fois à l’extérieur, elle ne vit pas le moment présent avec ses amis, pendant le repas, mais elle pense une nouvelle fois à l’homme L23 à 26- A.D vient en quelque sorte, de briser les codes en refusant de se servir. | ||
Reprendre les mouvements du texte | ||
Conclusion : | Bilan, les enjeux : | |
Ouverture : |
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