Fiche jansénisme
Fiche : Fiche jansénisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camlloux • 27 Avril 2019 • Fiche • 954 Mots (4 Pages) • 1 167 Vues
Le jansénisme 1. Présentation Le jansénisme est un courant religieux et doctrinal nommé d’après son initiateur, Jansénius, évêque d’Ypres ( mort en 1638 ). Le jansénisme à conquis au XVII et XVIII siècle de vastes régions de France, de Belgique, de Hollande, d'Italie et d'Allemagne et à eu de nombreux partisans célèbres. Il peut grossièrement se définir par les principes suivants : • Rigueur morale et extrême • Doctrine erronée sur la grâce • Valeur exclusive accordée à l’écriture, aux Pères de l’Eglise • Mystiques du cœur La doctrine du jansénisme sur la grâce a été condamné en 1653, elle comportait notamment la croyance que Jésus est mort pour quelques élus et qu’une masse nombreuse est prédestiné à la damnation. Durant le XVIII ème siècle, sévèrement réprimés, les jansénistes créent en 1728 un journal clandestin, les nouvelles ecclésiastiques qui paraît jusqu’à la fin du siècle. La doctrine janséniste a survécu à ce jour, notamment dans l’église janséniste d’Utrecht aux Pays-Bas séparée de Rome. L'influence du jansénisme en France notamment a eu des répercussions et il serait intéressant de voir les liens entre une rigueur morale excessive prêchée au XIXème siècle et au début de ce siècle et la profonde crise religieuse et spirituelle qui traverse la seconde moitié du siècle. Voici quelques personnages célèbres : • Antoine (le Grand) Arnaud (1612-1694) Théologien, chef du parti janséniste et exclu à ce titre de la Sorbonne en 1656, il se retirera à Port-Royal puis s’exilera en Flandre et aux Pays-Bas. On lui doit aussi des textes philosophiques reconnus comme sa grammaire générale et raisonnée et sa logique de Port-Royal. • Blaise Pascal (1623-1662) Philosophe, savant et apologiste de la foi chrétienne. Dans les provinciales, il prend parti pour les jansénistes contre les jésuites et prépare une apologie du christianisme qui reste inachevée. Il est un précurseur de l'existentialisme contemporain. Il ne croit pas aux grands principes qui réagissent tout. Il ne cherche pas à monter l’existence de Dieu (contrairement à Descartes), car on ne reçoit la foi que par la grâce mais il veut démontrer que le christianisme répond seul et complètement aux besoins de l’homme. 2. Port-Royal des Champs (1204-1713) Ami de Cornelius Jansen, Saint Cyran est, avec Antoine Arnauld, frère de la Mère Angélique, le chef de file d'un courant théologique, retournant à la lecture des pères de l’Église, principalement de saint Augustin. Condamné par Rome en 1642, l'Augustinus de Jansenius devient l'objet d'âpres polémiques, dont Antoine Arnauld et les solitaires de Port-Royal se font les porte-paroles. Principal foyer de la pensée janséniste en France, Port-Royal apparaît comme un lieu de résistance au pourvoir royal, que Louis XIV ne parvient pas à réduire, pendant tout son long règne. En 1661, il ordonne la dispersion des Solitaires et la fermeture des Petites écoles. La « Paix de l'Eglise », en 1669, marque un répit dans la politique anti-janséniste, et l'abbaye connaît son âge d'or, sous la puissante protection de la duchesse de Longueville , cousine du roi. Après la paix de Nimègue et la mort de sa cousine en 1669, puis de 1705 à 1713, le roi vieillissant cherche à faire disparaître les jansénistes du royaume. Ne parvenant pas à réduire les religieuses de Port-Royal à l’obéissance, il les fait disperser en 1709 et raser leur abbaye deux ans plus tard. La destruction du monastère donne un second souffle au mouvement janséniste, qui sera souvent l’âme de la résistance au pouvoir royal au sein des parlements. Fondée en 1204, l'abbaye de Port-Royal des Champs devient dès le début du XVIIe siècle un haut lieux de la réforme catholique sous l'impulsion de la fameuse Mère Angélique, qui y rétablit l'observance stricte de le règle de saint Benoît. Transférée à Paris en 1625, la communauté passe sous la juridiction de l'archevêque de Paris et devient, en 1647, Port-Royal du Saint-Sacrement. Vers 1635, l'abbé de St-Cyran devient le directeur spirituel du monastère, favorise la construction du groupe des « solitaires », installé à Paris puis aux Champs, et inspire la fondation des « petites écoles » qui font de Port-Royal l’un des creusets de la pédagogie moderne. 3. Opposition jansénistes/jésuites Les Jésuites et les Jansénistes sont deux courants catholiques. Ils menèrent un combat purement théologique. Si la fondation des Jésuites daté de 1540, celle des Janséniste n'a lieu qu'en 1588. Tout d'abord les jansénistes sont des disciples de Jansemies, entre 1588 et 1638. Ils pensent que tout est écrit à l'avance et qu’ils devront se référer à ce qui a été écrit dans le livre saint. De la sorte, ce ne sera pas par l'action qu’on obtient la grâce de Dieu. Ensuite, le janséniste prenait pour référence Saint Augustin, à travers Jansenius. Ils sont des fidèles au dogme catholique et appliquent un règlement sévère. Ils adoptent également un état d'esprit de pessimisme et ne considèrent que « nul ne peut mériter le pardon par ses actes ». Évidemment ils pensaient que le paradis était destiné aux élus uniquement, ce qui n’est pas le cas dans l'enseignement jésuite. En outre, ils contestaient le pouvoir royal et celui du Pape, ce refus représente un grand danger pour les souverains et pour l’État. Les Jésuites sont des membres de la Compagnie de Jésus où de la Société de Jésus. La communauté à été créée en 1540 par Ignace Loyola. Ils insistent sur la liberté personnelle et sont plus tolérants par rapport aux jansénistes. Ils sont liés à l'absolutisme royal et avaient pour objectif de combattre le protestantisme. Le jésuite se base sur le fait que : l'homme doit faire de bonnes actions, se laver de ses péchés et se confesser pour obtenir la grâce de Dieu. C’est pour cette raison qu'ils ont œuvré pour la propagation de l’évangile. Mais au fois
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