Fiche de Français: l'argumentation: La question de l’homme du XVIe siècle à nos jours.

FICHE DE FRANCAIS

. L’argumentation. Objet d’étude: La question de l’homme du XVIe siècle a nos jours.

Séquence 1: Du héros épique à la chair à canons

Séance 1 : Variations sur l’horreur et l’héroïsme

​Dire que les mots sont des armes, on y retrouve la notion d’artiste engage. Ici, on pourrait parler de Leo Ferre, sa lutte contre la peine de mort en 1969.

Dans sa chanson intitulée Des Armes, on comprend que les « armes » sont des mots Ex. : Emile Zola dans J’accuse. Des mots capables de persuader. Cette chanson est en effet une chanson engagée, car on cherche à dénoncer un événement qui se passe en son temps ou au moment ou elle est publiée.

Ex. : de chansons contemporaines engagées : No Bravery, de James Blunt : il dénonce le non-courage des gens alors que des horreurs se passent dans le monde. Apocalypse Please, de Muse : Les principaux thèmes explorés dans l'album sont la peur et la méfiance. Le déclenchement de la guerre d'Irak pendant l'enregistrement de l'album a influence l’écriture de l’album.

On a ici une argumentation directe et on essaye de défendre une thèse en donnant des arguments. On s’adresse a la raison d’autrui en donnant des exemples aussi bien fictifs que réalistes, en s’appuyant sur des dates ou bien des faits, on connecte ces arguments par des connecteurs logiques tels que « donc, parce que, de même que, sans compter que, ainsi que... ». On utilise le présent à valeur de vérité générale. On donne un point de vue général et universel (les citoyens, le peuple…).

CONVAINCRE = AGIR SUR LA RAISON

Pour convaincre, celui qui argumente fait appel à la raison, aux facultés d'analyse et de raisonnement du destinataire pour obtenir une adhésion réfléchie.

LA THESE

Il formule une thèse (une prise de position, un jugement), présente des arguments pour étayer (justifier, soutenir) ou réfuter cette thèse, illustre ces arguments par des exemples (personnels, historiques, littéraires, citation...) et les articule avec des connecteurs logiques.

LE RAISONNEMENT

Il ordonne ces arguments dans le cadre d'un raisonnement...

- inductif : on part de faits particuliers pour aboutir à une loi générale?;

- déductif : on passe de la loi à l'exemple, de la cause et de la conséquence (Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme donc Socrate est mortel)?;

- par analogie : l'analogie consiste à établir une thèse en rapprochant deux notions différentes pour montrer qu'elles sont du même ordre?;

- par l'absurde : en montrant que la thèse inverse aboutit à des conséquences absurdes.

Il peut également recourir à l'argument d'autorité? en faisant référence au jugement d'une personne ou d'une institution dont la compétence est difficilement contestable.

PERSUADER = AGIR SUR LA SENSIBILITE

Persuader, c'est agir sur la sensibilité du destinataire par divers procédés rhétoriques pour obtenir son adhésion spontanée à une thèse. Pour persuader, le locuteur ne s'adresse pas à un destinataire indifférencié, mais à un groupe ou à une personne dont il prend en compte les particularités.

LE STYLE

Il adapte son style et son niveau de langue pour marquer autorité, déférence, complicité...

LA REFERENCE A DES REPERES COMMUNS

Le locuteur doit prendre en compte les valeurs de l'autre. L'argumentation s'appuiera sur des principes universels (le droit, la justice, références culturelles...) dans un rapport de complicité.

IMPLIQUER LE DESTINATAIRE

Il fait en sorte que le destinataire se sente concerné avec des adresses («tu», «vous»), des prises à témoins. Il cherche à soutenir son attention avec des anecdotes, des exemples frappants, amusants.

LUI INSPIRER CONFIANCE

Le locuteur présente une image favorable de lui-même dans le domaine moral et intellectuel.

SUSCITER SON EMOTION

Pour rallier le destinataire à sa cause, il utilisera le registre pathétique et des procédés stylistiques (répétition, gradation, opposition) et syntaxiques (exclamations, interrogations, rythme, marqué...).

​Dans l’extrait du chant 8 de l’Iliade d’Homère, traduit par J-B Dugas-Montbel en 1828, on a recours à un registre épique.

​On peut distinguer un champ lexical du grand: « élevées, au milieu des cieux, l’élevant, montant vers les cieux, tonne des hauteurs, lance la foudre, fiers, vallées, collines, sommets, montagnes, étoiles… ». De plus, on remarque un champ lexical de la bataille dans le 4e paragraphe : « armées, plaine, boucliers, lances, courage, guerriers, fracas, horrible, cris, mourants, sang… ». On a donc une présence du danger, ou le héros doit faire preuve de courage. On retrouve des ternes valorisants, de la personnification d’éléments comme « les vents se taisent » ou bien « brillent dans les étoiles radieuses » qui renvoient une image presque merveilleuse et incroyable de l’histoire des Troyens : ces derniers rappellent de la beauté des cieux, ils sont élevés au rang des héros. On a ensuite une comparaison à valeur d’hyperbole dans l’avant dernier paragraphe : « tel un limier poursuivant de ses pieds légers un lièvre ou un sanglier farouche s’attache a ses cuisses […] a ses mains… ».

Henri Barbusse, Le Feu, 1916.

Registres

Figures de style

Tragiqueà Pitie, mort, émotions.

Comparaisonà « à cote des pauvres moignons assombris qui pullulent la, comme un champ de racines dénudées. »

Réalisteà Ne

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