Fiche JLFDM
Fiche de lecture : Fiche JLFDM. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maxime.paulin • 14 Décembre 2022 • Fiche de lecture • 864 Mots (4 Pages) • 283 Vues
FICHE BAC : l’aveu :
Madame de Lafayette est une écrivaine et romancière du XVIIème siècle. On retrouve dans ses romans certains genres s’apparentant au classicisme, mais aussi certains genres s’apparentant à la préciosité, autre mouvement du XVIIème comme le fait que les hommes sont confrontés à une sorte de parcours pour séduire une femme : La Carte du Tendre. En 1678, elle publie, anonymement, l’un de ses plus grands romans : La princesse de Clèves. Dans ce texte, elle nous conte l’histoire de Madame de Clèves, mariée à un homme bourgeois, qui tombe amoureuse d’un autre homme : M. De Nemours. Dans cet extrait, Mme de Clèves annonce à son mari, M. De Clèves, qu’elle a des sentiments pour un autre homme : M. De Nemours. Nous verrons donc qui des deux personnages, dans cet extrait, est le héros. Nous nous intéressons dans un premier temps à l’aveu de Mme de Clèves, puis dans un second temps, nous étudierons les comportements des personnages pour finir par les paroles de M. De Clèves.
- L’aveu de Mme de Clèves.
- Intention d’aveu : courage souligné de Mme De Clèves
- « se jetant » : moment difficile théâtralisé par l’auteure : pathétisme : elle implore pitié et reconnait sa culpabilité
- « qu’on a jamais » : hyperbole : pathétisme
- « mais » : stratégie de défense de soi : mise en place de circonstances atténuantes : opposition entre la mise à terre et son innocence : elle se focalise sur les actes et explique qu’elle ne l’a pas trompé : défense
- Cl du combat : « force, périls, … » acte héroïque
- « il est vrai » : sincérité de Mme de Clèves
- Sa jeunesse est un argument : auto-défense
- Accentue ses actes irréprochables : « je n’ai jamais » : cherche l’indulgence de son mari
- Cl de l’innocence et de la culpabilité : « vrai, jamais, … »
- Remet la faute sur la cour : jouet de la cour : tentative de se dédouaner
- « Mme de Chartes » : sa défunte mère, qui l’avait prévenu des ravages de la passion : sa mère est comme un garde-fou : autre argument
- « dangereux » : risque pris par la femme : héroïsme/ « joie » : soulagement
- « mille pardons » : hyperbole témoignant de la faute de Mme De Clèves
- « si j’ai des sentiments qui vous déplaisent […] mes actions : chiasme : opposition sentiments et actions
- Négation partielle : témoigne l’absence d’action reprochable : comportement irréprochable accentué
- Il faut […] jamais eu » : témoigne des sentiments qu’elle a pour son mari : hyperbole : sentiments très forts
- Impératif qui montre qu’elle garde une posture de dignité et ne se met pas en posture de faiblesse
- Anaphore du « moi » : focalisation sur elle
- Sorte de didascalies : description des comportements :
- Comportement de M. de Clèves qui disparait pendant la tirade de sa femme : conséquence physique de ce discours : aspect pathétique théâtralisé
- Temps de parole équilibré : pas de prise de pouvoir : respect mutuel
- Cl de la douleur : « appuyée, jeta, larmes, … » : pathétisme vers tragique
- Succession de phrases juxtaposée pas les ou : actions nombreuses
- Actions suscitant la pitié du lecteur
- Discours haché : anacoluthe (modification soudaine de la forme du texte) : trouble de M. De Clèves
- Exprime sa douleur : registre pathétique : hyperbole « le plus malheureux » : superlatif avec également l’adverbe d’intensité : « aussi »
- Exprime sa bienveillance pour sa femme « digne, admiration » avec l’hyperbole : « de femme au monde »
- Expression de son amour pour elle : « amour, passion »
- Sentiments forts avec une passion très puissante : « je n’ai jamais » : opposition entre lui et sa fille : nie les sentiments de sa femme
- Succession de questions : jalousie de M. De Clèves, inquiétude et accentuation de son amour :
- Première question : identité de l’être aimé
- Seconde question : durée de son amour
- Troisième question : question d’égo
- Les questions témoignent du grand tourment de M. De Clèves
- Remis en question de lui-même et accusation de M. De Nemours
- Il ne reconnait plus sa femme : pointe une de ses erreurs d’analyse sur les sentiments de sa femme.
Conclusion : Dans cette scène, une scène d’aveu, on assiste à la révélation de ses sentiments de Mme De Clèves pour M. De Nemours, à son mari. On remarque une femme qui tente de se dédouaner face à un mari plutôt bienveillant, qui ne rabaisse pas sa femme, ni ses sentiments pour elle. Ici, les deux personnages ont un comportement héroïque tant Mme De Clèves qui est très franche et qui aurait pu cacher la vérité à son mari mais elle décide de lui dire la vérité et elle prend des risques en le faisant que M. De Clèves puisqu’il est très gentil et garde une certaine droiture : les deux personnages semblent être des personnages idéaux. On peut donc relier ce texte avec la scène de l’aveu de Phèdre, dans la pièce du même nom de Racine, dans laquelle elle avoue ses sentiments pour son beau-fils.
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