Extrait de L’Ignorance
Dissertation : Extrait de L’Ignorance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sophie1997 • 28 Mars 2016 • Dissertation • 325 Mots (2 Pages) • 1 052 Vues
Compte rendu d’un extrait de L’Ignorance
Dans l’extrait à l’étude, c’est-à-dire les chapitres 41 et 42 de L’Ignorance par Milan Kundera, l’auteur met en évidence la nostalgie de Josef envers son pays natal, c’est-à-dire l’affaissement moral suite au regret persistant envers ce pays, ainsi que le désintérêt de ses proches envers sa vie au Danemark.
Involontairement et en résultat de son départ, Josef est pris d’un passé auquel tous tentent désormais d’oublier. Il tente toutefois de comprendre comment les valeurs de son pays ont pu changer autant en l’espace de vingt ans et sans l’opposition des Tchèques. « Mourir pour son pays, cela n’existe plus. Peut-être que pour toi, pendant ton émigration, le temps s’est arrêté. Mais eux, ils ne pensent plus comme toi » (Kundera, 2005, p.179). Déçu de la nouvelle génération, il demande même à N. « Dis-moi, est-ce que c’est encore notre pays ? » (Kundera, 2005, p.178). Pris au dépourvu, il s’aperçoit que son ami, qu’il connaissait pour sa ferveur communiste, avait lui-même abandonné ses anciennes convictions de façon tout aussi naturelle : « il (Josef) lui demanda ce qu’il pensait de la restauration si rapide, si brutale, du capitalisme. Haussant les épaules, N. répondit qu’étant donné la situation il n’y avait pas d’autre solution » (Kundera, 2005, p.176). La conversation entre Josef et N. est difficile puisque ce dernier semble indifférent aux changements politiques du pays. Josef éprouve également de la déception que N., tout comme son frère et sa femme, ne lui pose aucune question au sujet de sa vie à la suite de son émigration.
Dans les présents chapitres, l’auteur traite surtout de la nostalgie de Josef envers son pays, ainsi que l’ignorance des autres envers sa vie au Danemark. Josef et Irena constate que l’image qu’il avait de son pays natal n’est plus la même. « [Ils] n’y retrouvent que d’autres déracinées et l’absence de leurs pays » (Ricard, 2005, p.230). En effet, les images préconçues d’évènements et d’endroits qui se retrouvent dans la mémoire sont souvent trompeuses.
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