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Etudier la portée satirique d'un conte philosophique

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Par   •  9 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  362 Mots (2 Pages)  •  888 Vues

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Les deux textes du corpus sont extraits de deux contes philosophiques écrit par Voltaire, philosophe des Lumières, ils s'intitulent respectivement Candide ou l'Optimisme et Micromégas. Les deux textes abordent la même thèse celle de la guerre très présente à l'époque de Voltaire notamment la guerre de Sept ans.

La question posée est «Sous quelles formes différentes la critique de la guerre est-elle menée dans ces deux textes de Voltaire? »

I-Les deux textes traitent la déshumanisation de l'Homme sous l'influence de la guerre.

a) L'animalisation de l'homme à cause de ce fléau. La métaphore animal est présente dans les deux textes mais de manière inégale. Elle est filée dans le texte Micromégas et plutôt implicite dans celui de Candide où les seins de la mère sont comparés à des « mamelles sanglantes ». Ces éléments convergent k'idée que la guerre transforme tout être humain , même les victimes en bêtes.

b)Par ailleurs, les deux textes évoquent la carnage représenté par le champ lexical de la bataille. Ainsi dans le texte de Micromégas, Voltaire a recours à des hyperboles « cent mille fous (...)cent mille animaux couverts d'un turban » qui suggèrent l’extension du fléau, personne n'est épargné. Le parallélisme « cent mille fous//cent mille animaux » accentue le caractère bestial des soldats.

c) Enfin Voltaire dans les deux extraits suggère que les deux armées sont soumises à des chefs d'Etat, désignés par les termes « Sultan » et « César » repris par le périphrase ironique « les barbares sédentaire ». Les soldats ne réfléchissent pas aux raisons de la guerre et en connaitront jamais le visage de leurs ennemis.L'idée de réciprocité des combats se retrouve dans les noms symétriques « abares//les bulgares » qui présentent le même carnage. Cette analyse est confortée par la métaphore du théâtre « de la guerre » ? Candide voit l'envers du décor ; la guerre du coté des civils « les vieillards, les femmes et les enfants » et l'autre camp qui se livre aux mêmes exactions. Candide »trembler comme un philosophe » et la comparaison renvoie à la satire contenu dans le dernier paragraphe de Micromégas où Voltaire, philosophe lui même s'incline devant l'incapacité des philosophes à régler les problèmes du Mal. Ces éléments expliquent la fin de Candide quand e héros se résout à cultiver son jardin sans « raisonner ».

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