Etude linéaire - Les liaisons dangereuses

Les liaisons dangereuses

Intro :

        Les Liaisons dangereuses est un roman a scandale, un roman Epistolaire du XVIIIe siècle, siècle des lumières. Cette œuvre a été écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782 (publication). Ce récit appartient au mouvement du libertinage. Ce roman est écrit en lettre, permettant d’entrer dans l’intimité des personnages.

Ce roman est une histoire d’intrigue, de pouvoir et de séduction dans lequel, Mme la Marquise de Merteuil et M. Le Vicomte de Valmont se livre une bataille libertine. Dans cette extrait, la présidente de Tourvel exprimes ses sentiments après s’être fait tromper par Valmont.

Comment le désespoir amoureux de madame de Tourvel se manifeste dans ce texte ?

L’extrait se divise en 2 mouvements, le premier (l.1 à 8) ou madame de Tourvel fait appel a deux juges, l’un est social, il est déterminé par son marie et l’autre est morale, il est déterminé par le Divin. Le deuxième mouvement est l’amant au double visage, ou madame de Tourvel fait l’objet d’hallucination.

Analyse :

Le passé composé montre un fait révolu, un fait qui appartient au passé et son marie ne paut pas l’aider a réparer cette faute qui a des conséquences tragiques sur le présent.

L’impératif présent « Viens » (l.2) a un ton injonctif entre l’ordre et la prière.

Le présent a valeur impérative donne un ton d’imploration.

L’imparfait (l4) marque l’opposition entre un passé dominé par le regret et la faute et s’oppose a un présent.

Le mode conditionnel indique un fait non réalisé. Il met en évidence que le marie est absent et que le repentir lui sera refusé.

Le texte comprend plusieurs lexiques, celui de la faute morale, celui du tourment et de la souffrance, ainsi qu’un lexique du divin. Ce divin prend la place d’un sujet dans la phrase (l.5). Dieu est actif en contraste a un homme trop passif et qui est associé à l’ignorance. Dès le paragraphe 2, elle évoque ce dieu vengeur qui ne seras pas indulgent envers elle. Selon elle, ça punition serait la rupture avec Valmont. Valmont n’est jamais nommé dans tout le texte.

Valmont est omni présent dans le second paragraphe. La présence d’une présente dénonciation met montre une vision, une hallucination. Elle croit voir Valmont se dresser devant elle. L’absence de connecteur logique, la parataxe et les phrases brèves montre la rapidité des hallucinations qui se superposent.

Madame Tourvel n’est présente que une fois en sujet de verbe « Je veux le fuir ». La métonymie matérialise le changement physique de l’amant. Les phrases courtes mimes l’essoufflement. La ponctuation donne le rythme au passage « Laisse-moi respirer ».

Le changement d’énonciation permet de rendre palpable l’hallucination.

Dans le 2e paragraphe, le pronom personnel est a la 3e pers « il » 3e paragraphe. Le tutoiement confère une forme d’oralité. La ponctuation accentue l’idée.

Les nouvelles références au corps « bras », « sein » permettent de faire le portrait élogieux de l’amant.

Conclusion :

Le désespoir amoureux de madame de Tourvel se manifeste par l’omni présence de Valmont dans le texte. Madame de Tourvel a des hallucinations, des visions, elle croit voir Valmont. Elle est essoufflée lorsqu’elle cite ca lettre. De plus la présence de Dieux contrat un homme trop passif assigné a l’ignorance, monsieur de Valmon.

...