Etude d'un pastiche

Les personnages

Une rencontre fortuite

Un itinéraire parisien

Procédé

En partie double :

Le zazou est désigné par : « un jeune homme »et « un vieil adolescent », le quidam est : le « voisin et covoyageur », l’ami est cité également : « ami et copain »

« Après une bousculade et confusion, il dit et profère d'une voix et d'un ton larmoyants et pleurnichards que son voisin et covoyageur fait exprès et s'efforce de le pousser et de l'importuner chaque fois qu'on descend et sort. »

L’itinéraire est assez précis, on connaît le trajet que parcours la ligne S : « va de la Contrescarpe à Champerret ». Nous savons également où se trouve précisément ou se trouve la gare St Lazare « cour de Rome ».

Ici, Queneau joue avec les synonymes et créé donc un exercice dans lequel chaque élément apparait, suivit de son synonyme.

Anglicisme :

Le zazou est désigné par : « un jeugne manne », le quidam est : « un respectable seur »

« Soudainement ce jeugne manne bi-queumze crézé et acquiouse un respectable seur de lui trider sur les toses. Puis il reunna vers un site eunoccupé. »

L’itinéraire est très imprécis dans cet exercice de style, « le beusse » et « la Ceinte Lazare stécheunne » sont évoquez.

Dans cet exercice Q. joue avec les sonorités, il imite un anglais essayant de parler français avec un accent très prononcé et des mots anglais écris de manière comique.

Zoologique :

Le zazou est désigné par : « zèbre au cou d'autruche », le quidam est « une bestiole voisine » et l’ami est « un zoziau »

« Soudain, le girafeau se mit à enrager sous prétexte qu'une bestiole voisine lui écrasait les sabots »

Dans cet exercice l’itinéraire est inexistant nous n’avons aucun lieux qui nous indique où se trouve les personnages.

Q. s’est amuser dans cet exerce à changer tous les personnages en animaux et à utiliser par exemple « à l'heure où les lions vont boire » pour donner une notion de temps aux lecteurs. Il a aussi utilisé les caractéristiques principales des animaux pour qualifier ses personnages.

Tanka :

Le zazou est désigné par : Un zazou à chapeau

Seul le personnage du zazou est conservé dans cet exercice

La rencontre fortuite est uniquement désigné par « Un heurt » car sinon Q. n’aurait pas eu le nombre de syllabe nécessaire

Seul « L’autobus » et « la Gare St Lazare » sont conservés.

Le tanka est un poème japonais sans rimes, de 31 syllabes sur cinq lignes. C’est pour cela que Q. n’à garder que les éléments nécessaires à la compréhension de l’histoire

Surprise :

Le zazou est désigné par : « ce garçon pouvait avoir l'air bête et ridicule ! »

le quidam est : « un bonhomme »

et l’ami est « un camarade »

« Et ce que ce garçon pouvait avoir l'air bête et ridicule ! Et que fait-il ? Ne le voilà-t-il pas qui se met à vouloir se quereller avec un bonhomme qui - prétendait-il ! ce damoiseau ! - le bousculait ! »

Aucun itinéraire parisien n’est désigner dans cet exercice .

Dans cet exercice un c’est langage un peu cru pour exprimer la surprise «  Le même godelureau ! » et une ponctuation approprier au thème de la surprise « !, ? » .