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Emile Chartier : Vingt leçons sur les beaux-arts

Commentaire de texte : Emile Chartier : Vingt leçons sur les beaux-arts. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  3 309 Mots (14 Pages)  •  671 Vues

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William taieb            

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                       EXPLICATION DE TEXTE PHILOSOPHIQUE

                             Emile Chartier :Vingt leçons sur les beaux-arts

            Cet extrait dans son œuvre vingt leçons sur les beaux-arts publié en 1931, Emile Chartier traite le sujet de l’art et plus précisément sur la peinture. L’art  est une activité de création d’oeuvres ayant une valeur esthétique. Quel rôle joue la peinture aux yeux de l'auteur ? À travers ce texte, l'auteur cherche à montrer que la peinture a pour seul objectif , être infiniment contemplée . Pour commencer nous verrons ce que reflète la peinture , ensuite nous étudierons le rôle primordial du récepteur. Et pour terminer, nous verrons l'importance de l'apparence pour atteindre la contemplation infinie de l'œuvre.

         Dès le début du texte le mot « miracle » nous fait penser au surnaturel de provenance divine , ce qui est assez contradictoire avec le fait que l’auteur soit profondément athée . L’expression « Le miracle de la peinture » nous amène a penser que la peinture est un art qui relève de la divinité . Ensuite la peinture est comparer a un « feu de société ».   Nous pouvons nous demander pourquoi la peinture est associée a un feu de société . Tout d’abord , le terme « feu » nous fait penser a la lumière , c’est a dire l’intelligence ,a la réflexion que peut apporté la contemplation et la compréhension d’un tableau . Cela nous fait aussi penser a une chose qui nous aide a voire plus claire, c’est a dire a comprendre les sous-entendus de la peinture , les revendications du peintre ou encore ses opinions .Le terme « feu » , peut aussi nous faire penser a de la chaleur , c’est a dire de la passion et de l’amour , car la la peinture est avant tout un partage de passion ,de points de vus du peintre envers le récepteur et inversement  . Et pour terminer cela peut aussi nous faire penser a la colère , c’est à dire un débat où l’on peut discuter sur les choix pris par le peintre  . L’auteur emplois donc la métaphore « feu de société » peut être pour nous montrer les multiples facettes de la peinture . A la suite du texte , le philosophe qualifie le «feu de société» et donc la peinture , de « reflet d’opinions et de jugement »  qui est une métaphore assez cohérente avec la définition que nous avons fait de l’expression « feu de société » .  On peut donc en conclure que la peinture est un moyen d’expression pour le peintre . Le terme « chose » et ensuite utiliser par l’auteur pour qualifier la peinture qui était au début du texte quelque chose de quasiment divin avec le de « miracle de la peinture ». Pourquoi l’auteur emploi t-il ce terme qui est assez dépréciatif ? Il est possible de voire a travers ce terme , une dégradation de la peinture . L’auteur continue  en disant « chose par excellence mobile et décevante » Pourquoi l’auteur emploi encore un vocabulaire dépréciatif a l’égard de la peinture ? Qu’est ce qui lui a déçu exactement ? Nous pouvons peut être tenter de le comprendre avec la suite de la phrase . « Fait un objet durable et désormais immobile » peut être comparer avec la phrase précédente, « immobile » s’opposant a « mobile » , il est donc peut être envisageable de supposer ce que le philosophe a voulu dire par « décevante ». L’inverse de « durable » étant  éphémère , on peut donc mieux comprendre le sens de la phrase .Le philosophe a peut être voulu exprimer sa peine par rapport aux peintures qui ,a une certaine époque , étaient éphémères car elles n’étaient pas conservées comme elles peuvent l’être de nos jours . Nous pouvons aussi remarquer une séparation entre « durable » et « immobile » par l’adverbe « désormais » , cela sous-entend peut être le fait qu’à un moment l’objet en question était durable et mobile jusqu’à ce qu’il devienne « durable et désormais immobile ». La peinture, cet « objet durable et désormais immobile » est comparée à « cette âme ». Lors ce que l’on parle du âme, trois choses nous viennent a l’esprit , la capacité de penser , la présence de vie et l’immortalité.Une âme, qui est normalement présente chez les êtres vivants , est ici utilisée pour qualifier la peinture . Nous pouvons donc comprendre par là, un caractère surnaturel de la peinture et donc une valorisation de cette dernière . « Cette âme » est ensuite comparer a « la Joconde , ou la Vierge du Mariage ».Il serait même possible de dire qu’Emile Chartier personnifie la penture  . La Joconde a été réalisée entre 1503 et 1506 par Leonard De Vinci  . La Joconde est célèbre pour ces jeux d’ombres au niveau des yeux et de la bouche qui rend vivant le tableau et donc peut être  comparable à une âme .La Vierge du Mariage à été réalisée vers 1504 par Perugin et repris par Raphaël. Ce tableau représente l’iconographie chrétienne , celui d'un passage du Nouveau Testament , un épisode de la Vie de la Vierge dit « Mariage de la Vierge ». Dans ce tableau nous pouvons donc parler d’âme chrétienne , en rapport avec la religion . Mis a part le fait que les deux tableaux ont été réalisées quasiment a la même période , il est possible de relever sur les les deux tableaux la présence d’une âme . L’auteur dis ensuite que « cette âme est a saisir » .A partie du verbe « saisir » nous pouvons comprendre qu’il faut se l’approprier , ne pas rester inerte , sans réaction devant cette âme . « Elle ne se dérobe point », nous comprenons par là ,que cette âme , cette peinture s’acquiert peut être par l’éducation du regard et la culture, qu’il faut la mériter .La conjonction de coordination « mais » dans « mais aussi elle ne se divise point » , marque une opposition avec « elle ne se dérobe point ». Il est dis juste après dans le texte , « elle ne se divise point » , il est probable que le philosophe sous-entend qu’il faut prendre la peinture dans son intégralité , c’est un tout. Le philosophe continue en disant « elle ne s’explique pas », il est possible que d’après lui , une peinture ne s’explique pas , on peut la comprendre différemment, elle peut être vue et comprise de différentes façons .Peut être que d’après Emil Chartier , une peinture n’a pas besoin d’être expliquée. Pourtant nous voyons a la suite qu’elle s’offre « mais elle s’offre ». La conjonction de coordination « mais » marque une nouvelle opposition cette fois avec le fait qu’elle ne s’explique pas . Toutefois elle s’offre , donc le philosophe a peut être voulu dire qu’une peinture est faite pour être regardée , contemplée , admirée et partagée avec le public.

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