Eldorado assaut de Ceuta

Eldorado p.201

Assaut de Ceuta

Comment les deux personnages incarnent ils la détermination des migrants face à la violence de l’assaut du dernier obstacle qui les séparent de leur Eldorado

Plan possible

I/ l’expérience des migrants

a/ déshumanisation : ces hommes, femmes enfants ne sont plus considérés comme des humains. Ils vivent un « cauchemar » ligne 1.  Ils sont prisonniers comme des animaux entre les deux grilles, endroit exigu : «  la bande de terre était juste assez large » ligne2, « entassés les uns sur les autres ». « il n’y avait nulle part où aller «  l .19

Cela fait bien sûr penser aux camps de concentration de la 2e guerre mondiale (entassés, barbelés, grille, matraque)

On ne parle plus de migrants mais de « corps », 3 répétitions « les corps tombaient du haut des barbelés. Les migrants eux même oublient leur humanité et se piétinent les uns les autres «  bébé…des hommes étaient passés dessus » l.21

Champs lexical de la violence et de la souffrance. Les policiers agissent sans discernement avec violence »ils frappèrent indistinctement tous les corps qui venaient à eux » » cris, bagarre rageuse » l.25

b / malgré tout une grande détermination pour atteindre « leur Eldorado »

Héroïsme des migrants ordinaires qui souffrent, ils souffrent en silence «  certains se cassaient une jambe » « hurlement  sourd », malgré tout ils supportent la douleur pour s’en sortir et atteindre leur but «  ils rampaient comme des lézards » «  les barbelés leur lasseraient le dos ou le ventre mais les laissaient passer ».

Cependant il n’y a plus d’entre-aide : «  les blessés viennent encombrer les vivants » l.42

On passe du « nous » en début de texte l.1à  « je » l.30 , il y a un éclatement du groupe des, , maintenant c’est chacun pour soi : l’énergie du désespoir « je rue comme un mulet », » je frappe au hasard »

II / un assaut effréné

A ) assaut héroïque :

On voit à travers les yeux de Soleiman «  je nous voyais mourir «  , et puis «  j’ai vu »

Beaucoup de verbes d ‘actions – structure propice au mouvement.

Confusion et panique » mouvement de panique l.17

Basculement de la situation l.49 : adverbe « Soudain », les policiers se ruent sur Soleiman. Ils sont très violents « férocité » «  ils cognent »

B/la fraternité plus forte que tout :

 Boubakar « le frère »qui sauve Soleiman . Cest grâce à leur effort conjugués qu’ils réussissent à passer : Boubakar développe une force surhumaine pouyr sauver son « frère » : l.66 « il me tracte avec force » ; il tire comme s’il voulait me démenbrer » «  il tire toujours » « ses bras sont épais comme des troncs d’arbre » « 

...