Ecriture théâtrale et didascalie
Commentaire de texte : Ecriture théâtrale et didascalie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guéric Briant • 12 Février 2016 • Commentaire de texte • 1 521 Mots (7 Pages) • 1 779 Vues
Briant Jeudi 28 janvier 2016
Guéric
1S1 « Ecriture théâtrale et didascalie »
Question n°1 :
Il s’agit d’un corpus contenant 3 texte, le texte 1 est l’acte I, scène 1 du Misanthrope de Molière parut en 1666 qui constitue l’ouverture de la pièce. Egalement, Le roi se meurt de Ionesco, édition « folio » parut en 1963 qui est le texte 3. Puis la fin de partie de Minuit de Beckett parut en 1957 qui est le texte 5. Nous verrons la place et les fonctions des indications scéniques dans ces textes. Les indications scéniques sont dans le théâtre antique, des indications données à un acteur par l'auteur sur son manuscrit. Nous allons confronter les textes pour voir les similitudes au niveau des indications scéniques.
Tout d’abord, nous allons confrontez le texte 1 et 3, où les points de suspension sont utilisés comme indications scéniques. Dans le texte 1 les points de suspension donnent comme indications à l’acteur de couper la parole à son interlocuteur comme on le voit à la ligne 6 : « PHILINTHE Mais encor dites-moi quelle bizarrerie…/ AlCESTE Laissez-moi là, vous dis-je, et courez-vous cacher. » Cela crée un climat de tension qui est accentué par la breveté des répliques comme on le voit par exemple ligne 4 : « Laissez-moi je vous prie. ». En outre dans le texte 3, les points de suspension sont utilisés pour exprimés un temps d’attente comme on le voit à la ligne 13 : « Donne-moi un doigt, donne-moi deux doigts… trois…quatre… cinq les dix doigts. » Les points de suspension servent ici à donner un rythme à la réplique au lieu d’enchainer les répliques.
Ensuite, nous allons confronter le texte 3 et 5. Les didascalies sont nombreuses dans ces deux pièces de théâtre. Tout d’abord, certaine didascalie informe le comédien à qui il parle comme on le voit dans le texte 3 ligne 1 : « (Au Roi), Plus personne ne t’appelle » ou dans le texte 5 ligne « contemple la scène, se tourne vers la salle. / Clov, regard fixe, voix blanche Fini, c’est fini […] ». Ici on voit que le comédien s’adresse à la salle. Egalement les didascalies nous informent sur les déplacements du comédien sur scène, ce qu’il fait sur scène. Dans le texte 3, on peut le voir ligne 4 puis ligne 7 : « (Le roi avance en direction des marches du trône.) » puis « (Le Roi commence à monter les trois ou quatre marches du trône) ». Grâce à ces didascalies on ressent un phénomène d’hésitation chez le Roi. Dans le texte 5, on peut le voir ligne 14-15 : « Il va se mettre sous la fenêtre à droite, il regarde la fenêtre droite, la tête rejetée en arrière, il tourne la tête et regarde la fenêtre à gauche. » Ici, on perçoit que le personnage est sous l’emprise du stress car il est toujours en mouvement, cour à chaque bout de la scène. Pour finir, les didascalies nous donne également des informations sur le décor de la pièce de théâtre. Dans le texte 3 elles sont situés ligne 20-21 : « On aura vu, pendant cette scène, disparaître progressivement les portes, les fenêtres, les murs de la salle du trône. » On voit qu’il y aura un changement de décor pendant la scène. Aussi dans le texte 5, on peut voir ces informations de la ligne 1 à 9, en voici un exemple : « Intérieur sans meubles, lumières grisâtres […] ». Dans cette pièce, les indications sur le décor sont extrêmement précises car le comédien interagit avec.
Pour conclure, dans ces trois textes les indications scéniques sont placées soit au début ou soit introduit à l’intérieur des répliques. De plus, elles occupent plusieurs fonctions, elle donne le rythme de la réplique, donne au comédien l’indication à qui il parle, également les déplacements et/ou la posture du comédien et puis donne des renseignements sur le décor de la scène.
Question n°2 :
Il s’agit d’un corpus contenant 3 texte numéroté dans l’ordre suivant 2,4 et 6. Le texte n°2 s’intitule « Le Texte dramatique » tiré de « in Le Théâtre » écrit par Anne Ubersfeld sous la direction de R. Couty et A. Rey publié en 1980 sous l’édition Bordas. Le texte n°4, s’intitule « Arts » tiré de « in Notes et contre-notes » écrit par Ionesco publié en 1991 sous l’édition Gallimard et des essais Folio. Pour finir, le texte n°6 est un extrait de l’interview de Alain Milianti publié par la revue en ligne « Scène de vies » en mars, avril 2006. Nous allons confronter ces textes pour voir les différences au niveau de la relation du metteur en scène avec le texte théâtral.
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