Dénouement Candide étude analytique

Dénouement Candide

1/ un conte plaisant qui se termine 

a/ éléments du conte

-nom des personnages

-décor ( château)

-schéma narratif

b/ plaisant

-côté exotique ( noms des fruits, Moka...), référence à d’autres pays ( Turquie avec le vieux Turc, derviche, Constantinople)

- alternance récit et paroles rapportées : récit vivant, dynamique

- connivence avec le lecteur : ironie ( “je sais aussi”, paroles de Candide, dernières paroles de Pangloss qui réduit le bonheur à la gourmandise “ des cédrats confits et des pistaches”), le sort des personnages parait dérisoire par rapport aux aventures récapitulées ; clin d’œil de Voltaire avec Cunégonde qui au début est “grasse et appétissante” et qui finit “pâtissière”; exagération sur Giroflée qui est devenu un “honnête homme” alors que ses actions étaient condamnables ( proxénète, escroc)

c/ fin d’un conte

- situation finale : retour au calme, tout les mais sont réunis ( citer les noms), typique d’une fin

-généralisation : bilan sur le rôle de chacun, mise à distance, insistance sur leurs qualités ( à citer)

- métairie : parallèle avec le “ chateau” du début du conte : mais ici lieu réel, vivant en autarcie et en harmonie.

-récapitulation de Pangloss ( à la fin) montre l’évolution de Candide ( + “ barbe qui symbolise l’homme qu’il est devenu)

-dernière phrase sonnant comme un proverbe ( il faut cultiver notre jardin), à une morale explicite.

le lecteur finit donc sa lecture avec le même plaisir, les caractéristiques du conte sont respectées, le lecteur est en face de l’épilogue attendu qui présente le sort des personnages.

2/ en montrant l’évolution des personnages et donnant une morale

a/ évolution

-chacun met ses compétences au service d’activités concrètes : patissière, menuisier, “broda” ( mieux citer que ça!) le destin des personnages est plutôt heureux

- candide (qui a vécu un vrai parcours initiatique, ce qui fait penser à un roman d’apprentissage) :

° sujet des verbes (alors que COD dans l’incipit)

°comme dit précédemment, symbole physique de son évolution : la “barbe”

°au centre des deux derniers paragraphes et au centre de la métairie (l’a achetée et la dirige)

° a appris à réfléchir sur ce qu’on lui dit ( fait “de profondes réflexions” après les paroles du Turc) : il a donc acquis une autonomie intellectuelle, il se sert de sa raison ( allusion à la démarche philosophique chère aux Lumières)

°il coupe la parole à son ancien maître ( points de suspension après l’énumaration de Pangloss), il est affirmatif dans ses propos, il a développé sa conviction ( “je sais”) ,il s’oppose à Pangloss ( “mais” de la dernière phrase). D’ailleurs Pangloss reconnait que Candide l’a dépassé ( “vous avez raison”)

tous les personnages ont évolué, en mieux, surtout Candide, qui a acquis de grande capacités intellectuelles, il n’est plus le “naif” du début.

Cependant un personnage n’a pas du tout évolué : Pangloss

- Pangloss

° il a toujours un flux de paroles inutiles ( logorrhée) : longue énumération des rois assassinés

° fait toujours appel à la métaphysique ( chercher la vérité au delà de l’expérience concrète) : cite la genèse ( “jardin d’eden)

°étalage caricatural de ses connaissances ( énumération, mot latin pour “faire savant”, dernier raisonnement)

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