Donatien Alphonse François de Sade : Dialogue d’un prêtre et d’un moribond
Commentaire de texte : Donatien Alphonse François de Sade : Dialogue d’un prêtre et d’un moribond. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar agnesc • 31 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 778 Mots (4 Pages) • 840 Vues
Donatien Alphonse François de Sade : Dialogue d’un prêtre et d’un moribond
Intro :
- Texte : 18ème, marquis de Sade connu pour ses frasques. Fin du Dialogue d’un prêtre et d’un moribond, deux visions du bonheur et de la vie après la mort.
- Pb : En quoi est-ce un manifeste athée et matérialiste ?
- Annonce du plan.
Plan :
- Une opposition rhétorique
- Le prêtre : tente de convaincre, conviction du discours : « mais enfin » / « admettez ».
Utilisation d’une question rhétorique qui présente la pbmatique de la grâce chez les catholiques ; elle va rapidement être mise à mal par le moribond.
Distance : « vous » / confession du pêcheur.
Un personnage qui perd du terrain et parle de moins en moins.
- Le moribond : énergie et vigueur contraires à sa situation. Cette énergie est visible dans son discours : questions / répétitions ou anaphores / présentatif « voilà » : rhétorique – discours - domination.
Proximité avec le prêtre et même familiarité : « tu », « mon ami » pour le rendre homme.
Une opposition quasi permanente : voir début de chaque réplique.
- Une victoire dans le texte.
Le moribond prend le dessus sur le prêtre : injonctions : nbreux impératifs dans le dernier paragraphe.
Même l’action donne raison au moribond. Au-delà de la réflexion, le prêtre agit selon la morale du moribond. La note est ironique, elle reprend le temps de l’action, passé simple + chiasme : « homme corrompu par la nature / nature corrompue »
- L’opposition sur des valeurs, raison ou religion.
- La religion, source de maux.
Dénonciation des méfaits de la religion. Il rappelle ainsi que de nombreuses guerres ont pour cause la religion : « le seul nom de toutes ces horreurs a fait verser plus de sang sur la terre que toutes les autres guerres et les autres fléaux à la fois ». Hyperboles pour appuyer son propos et mettre en valeur sa dénonciation.
Qualificatifs durs « sophisme / superstitions / imbéciles erreurs de l’hypocrisie»
- La raison sur la terre
Raison doit seule permettre de faire le bien. Il en fait presque une maxime à l’infinitif : « rendre les autres aussi heureux que l’on désire de l’être soi-même… ». Insiste sur la « morale humaine ». Raison doit guider les actes, pas religion.
Il utilise pour cela le présent de vérité générale, pour certifier son propos.
- La vie après la mort
Le discours porte essentiellement sur la vie après la mort, normal (contexte). Le prêtre Propose une vision avec le paradis et l’enfer : salut par les actes. Cette vision est absolue, puisqu’il utilise des hyperboles « multitudes / éternité ».
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