Dom Juan, une œuvre moraliste

Dom Juan

La pièce Dom Juan de Molière se classe-t-elle parmi les ouvres moralistes ? À cette question nous répondrons à la fois oui et non. D’un côté, on ne peut pas dire que la pièce soit une œuvre moraliste puisqu’elle ne respecte pas quelques-uns des critères qui s’attribut aux ouvres de ce type. Par exemple, la règle des trois unités n’est pas respectée. En effet, la pièce se déroule sur plusieurs jours, dans différent endroits et plusieurs actions sont faites simultanément. Aussi, la vraisemblance n’est pas respectée avec la statue du commandant qui prend vie. La bienséance est également bafouée avec la mort de Dom Juan qui se produit sur scène. D’ailleurs, la pièce est un mélange de différent genre : tragédie, le comique, le fantastique et lu super naturel, ce qui n’est pas conventionnelle.

D’autre part, ce qui fait pencher la balance du côté moraliste, c’est que Molière peint le portrait de l’antihéros. En effet, dans la pièce, Dom Juan est le parfait exemple de qui il ne faut pas être. Et de ce fait, il est puni de mort pour avoir été un libertin hypocrite qui a renié l’église. Or, si le personnage est lui-même un menteur, Molière s’en sert pour condamner ce qui ne vas pas avec la société de son époque. De par la bouche de Dom Juan, il accuse directement la cours et les dévots d’avoir s’censuré sa pièce intitulé Tartufe. Il en profite également pour dénoncer tout ceux qui se laisse tenter par les « vices à la mode » qu’il qualifie d’hypocrite. Et toutes ses dénonciations prennent place dans l’éloge que fait Dom Juan à l’hypocrisie, il faut le faire quand même. Et pour couronner le tout, la pièce se fini sur une morale plutôt ouverte. C’est-à-dire qu’on ne sait pas trop si la morale est que Don Juan est un héros pour avoir défendu ses convictions jusqu’à la fin, si s’est que le divin l’emporte sur l’impie ou s’il est puni par les agents de la superstition. En effet, l’éclaire et le tonnerre pourraient rappeler mythologie grec avec Zeus.

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