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Dom Juan /Molière

Commentaire de texte : Dom Juan /Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  714 Mots (3 Pages)  •  459 Vues

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                                                       Travail d'écriture

       Le Festin de Pierre, dit Dom Juan, est une pièce de théâtre écrite par Molière possédant une version papier. La première représentation a eu lieu le 15 février 1665 au théâtre de la grande salle à Paris. Cette comédie,raconte l'histoire d'un homme aisé (Dom Juan), qui ne peut résister au charme des femmes. En effet, il est impossible pour lui, de rester fidèle à la femme qu'il fréquente, puisqu'il trompe Don Elvire,sa compagne avec qui il est marié, dès le début du récit. C'est notamment Gusman, écuyer d'Elvire, qui nous apprendra cela lors d'une discussion avec Sganarelle, le valet de de l'homme qui essaie de défendre son maître mais qui cependant, n'approuve pas son comportement qu'il qualifie de vilain. Dom Juan dresse dans cette tirade, une image de lui-même reflétant un comportant libertin. Quelle image reflète-il auprès de son valet et des spectateurs assistants à la scène ? Nous traiterons donc ce travail, en trois parties séparées,  une prônant l'infidélité amoureuse, l'autre basée sur son discours exclusivement défensif,et la dernière sur l'autoportrait qu'il dresse de façon flatteur.

       La tirade de Dom Juan est, pour l'auteur l'occasion de faire le portrait d'un homme flatteur possédant une ardeur impétueuse. En effet, l'homme se dit un guerrier, un vainqueur, dans la métaphore (qui va de la ligne 70 à 73), «et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits». L'emploi de cette figure de style, comparant Dom Juan à un grand homme a pour but de montrer sa haute estime de lui-même, de faire ressortir son air supérieur presque hautain. De plus, on peut ainsi voir dans cet extrait, la volonté d'avouer qu'il n'a en aucun cas l'envie de s'arrêter. Il se sent capable d'aller séduire toutes les femmes qu'il veut et toujours sans aucun scrupule du fait de son sentiment de supériorité. Enfin, une deuxième figure de style est présente pour confirmer la thèse de cette partie : « et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses » (l.74 à 76). Cette comparaison voir cette hyperbole, est à l'image de la première, à savoir exagérée et insolente vis-à-vis des femmes. En effet il se compare à Alexandre Le Grand, un des plus grands conquérants de l'histoire et, il compare ces demoiselles  si l'on en croit le contexte historique à des territoires ou des objets. On peut en conclure que Dom Juan se décrit ici d'une manière méliorative proche de l'abus. Cependant, ces excès de compliments à lui-même, parfois déplacés, reflètent aux yeux des spectateurs un comportement immodeste et machiste.

     Il s'agit ensuite pour l'auteur de montrer son appartenance à la classe sociale aisée. Ainsi, Dom Juan est présenté comme quelqu'un de puissant, qui a du charisme et qui est très cultivé. En effet, on peut constater que l'homme à femmes est assez courageux pour faire preuve de cynisme en ne respectant pas les règles de la société comme le montre l'expression « La belle chose de vouloir se piquer une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper des yeux » (l.41 à 44). Cette phrase montre que, malgré un comportement peu populaire, il est assez puissant et lucide pour s'opposer aux règles imposées notamment par la religion chrétienne afin de satisfaire ses envies. Il apparaît donc libre à l'égard de toute morale et de tout conformisme. De plus, ses descriptions sont décrites avec une grande minutie. En effet l'homme emploie énormément de mots soutenus ou non utilisés par les gens appelés le « bas peuple » par les personnes riches. Il y a notamment le nom commun « inclination(s) » (l.56), l'adverbe « perpétuellement »(l.71) ou encore le nom commun « impétuosité » (l.73). Enfin, les nombreuses figures de style qu'il emploie comme les nombreuses métaphores notamment  religieuse « qu'on renonce au monde » (l.40),l'antiphrase « la belle chose » (l.41) l'oxymore « douce violence »(l.49) ou encore l'hyperbole « si j'en avais dix-mille » (l.55), prouve qu'il maîtrise bien la langue de Molière et qu'il dresse un portrait flatteur de lui-même.

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