Dom Juan, Molière
Dissertation : Dom Juan, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoearbrun • 28 Mars 2021 • Dissertation • 1 406 Mots (6 Pages) • 3 317 Vues
DOM JUAN ARGUMENTATION
En cours de Français, nous avons étudié la pièce de théâtre de Molière qui s'intitule « Dom Juan». C'est une oeuvre mêlant tragique et comique où le libertinage et la mort sont les thèmes principaux. Une citation présente l’idée que « Dans la pièce de théâtre Dom Juan, le personnage principal est épris de liberté jusqu'à en mourir et méchant justement puni». Selon moi, la citation dit vraie. Molière équilibre les deux thèses c’est-à-dire qu’à la fois Dom Juan veut être libre et est donc prêt à tout sacrifier même sa vie pour son désir mais également il est décrit comme un méchant, puni de ses péchés et de sa soif sexuelle. Dans ce travail argumenté, premièrement je développerai le fait que Dom Juan est exposé comme un méchant puni et deuxièmement je parlerai du fait que l’homme a juste voulu vivre ses rêves et a tout fait pour être un libre-penseur.
Dans un premier temps, la pièce se consacre en parti à la punition de Dom Juan qui simule, ment et bafoue toutes ses valeurs. Le personnage est odieux, brutal, obsédé de la jouissance de l'instant, assassin, violeur. En effet, l’exemple de la première scène où Sganarelle nous dresse un portrait dégradant de son maître. Il énumère des animaux, des monstres, des hommes qui font références à Dom Juan, on comprend alors ici qu’il est immoral et horrible. De plus, l’attitude avec son valet Sganarelle montre une relation douteuse. Effectivement, d’un coté il le présente négativement c’est-à-dire qu’il est incontrôlable, bipolaire voire même une réincarnation du diable. Mais d’un autre côté, il ne doit pas le trahir et il est donc obligé de lui être fidèle malgré son désaccord avec lui. On a donc l’impression que Dom Juan est dominateur, toxique et qu’il est impossible de lui résister ou de le contre-dire. De plus, il aime en quelque sorte de façon sadique faire souffrir les autres. Il méprise la douleur de Done Elvire délaissée et humiliée, ou celle de Pierrot qui tente de préserver sa Charlotte. Il se montre aussi cruel envers le Pauvre en lui demandant de blasphémer pour gagner un louis d’or, envers M. Dimanche venu seulement réclamer son dû, ou encore envers son vieux père qu’il méprise et n’écoute même pas. Pour finir, c’est un menteur c’est-à-dire qu’il séduit Mathurine et Charlotte en leur offrant le mariage, promesse qu’il ne tiendra évidemment pas, il donne de fausses raisons à Done Elvire pour expliquer son départ, et déclare à son père qu’il va changer de comportement alors que c’est juste pour se débarrasser de lui. Tous ses défauts culminent au fur et à mesure de la pièce et on se rend compte qu’il a raison d’être puni ainsi. En effet, sa punition l’accompagne dès le début avec Sganarelle qui présente le sort tragique de Dom Juan en utilisant le champs lexical de la mort. En outre l’auteur adopte différents moyens pour l’avertir. Par exemple dans l’acte II, le seigneur a faillit se noyer en voulant kidnapper une jeune femme. Mais encore dans l’acte III, lorsque le libertin est confronté à la mort, victime de la colère du frère de son ex-compagne Elvire. Puis, dans les deux dernières scènes, l’homme aperçoit la statue et le spectre d’un commandeur qu’il a tué. À ce moment là, la pièce évolue et devient fantastique. Effectivement la statue apparaît de plus en plus, elle bouge et commence même à parler. Elle invite également Dom Juan à dîner, ce qui nous amène à l’idée que ce passage est une invitation à la mort. Le surnaturel est aussi représenté par des formes divines comme le spectre d’une femme voilée. Il évoque les femmes qui sont tombées sous le charme de l’homme, le spectre veut faire peur à Dom Juan et le faire regretter du malheur qu’il a pu commettre à ces femmes. Les avertissements du Ciel sont de plus en plus ouverts, laissant de moins en moins de place au doute. De plus les avertissements assez nombreux et assez clairs pour révéler la clémence du Ciel. L'apparition religieuse l’amène alors vers sa sentence, il est englouti dans les feux de l'enfer, dans une atmosphère d'apocalypse : tonnerre, foudre, éclairs.. Sa punition est donc d’aller en enfer.
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