Devoir sur la synthèse
Synthèse : Devoir sur la synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cendrinegout • 13 Novembre 2020 • Synthèse • 718 Mots (3 Pages) • 928 Vues
DEVOIR SUR LA SYNTHESE
A partir des documents proposés, vous rédigerez une synthèse concise, ordonnée et objective.
« 2+1 gratuit jusqu’à ce soir ! ». Cette annonce fait partie des nombreuses publicités dont nous sommes victimes quotidiennement pour nous pousser à la consommation ; les objets occupant une place importante dans notre société et dans notre environnement personnel et quotidien.
C’est précisément à cette relation ambiguë de l’homme à l’objet que s’intéressent les documents du corpus. Ne sommes-nous pas devenus esclaves des objets ?
Après avoir constaté et tenter d’expliquer ce désir insatiable des objets, il conviendra de se questionner comment l’abondance a transformé notre rapport à nous-mêmes et aux autres.
Un désir insatiable aux objets.
Les quatre documents témoignent de cette idée. L'objet, comme évoqué dans l’extrait du livre de Jean Baudrillard « Théorie de la consommation » écrit en 1970, répond à un désir et un besoin social. Il prend l’exemple de la machine à laver que l’on achète pour un besoin spécifique, celui de laver le linge, mais aussi comme un élément de confort, car il y a encore cinq ou six décennies, le linge était lavé par les femmes à la main.
Jean Baudrillard émet l’idée que l’homme cherche plus à posséder que répondre à un véritable besoin.
Cette idée est reprise dans les paroles de la chanson « Les choses » de Jean-Jacques Goldman, composée en 2001. Les premières paroles de cette chanson nous évoquent le fait de posséder pour être, il n’est nullement question d’un quelconque besoin, si ce n’est un besoin d’identification par rapport à la société. Ce désir superficiel ne sera jamais comblé, car il veut toujours et encore.
Selon Marc-Aurèle, empereur romain, dans « Pensées pour moi-même » écrit au IIème siècle, les choses n’ont qu’une existence éphémère et qu’il s’agit là d’un renouvellement incessant des objets.
Mais dès le plus jeune âge, nous confrontons nos enfants à cette nécessité de posséder les objets en abondance, comme nous le démontre la photographe coréenne JeongMee Yoon à travers la série the Pink and Blue Project. Cette enfant entourée d’une multitude d’objet auquel elle ne semble porter aucune attention.
Dans ce sens, Jean Baudrillard va encore plus loin en comparant cette quête frénétique à une maladie, à une hystérie collective qui poussent chaque être à posséder pour exister.
En moindre mesure, Jean Jacques Goldman termine sa chanson en s’interrogeant sur la valeur de l’homme dans cette course à la possession.
L’Homme ne recherche-t-il pas, dans ce désir insatiable aux objets, sa place dans la société ?
La question trouve peut-être une réponse dans l’extrait de Jean Baudrillard quand il affirme que ce besoin de posséder ne répond qu’à une logique sociale, celle de ressembler à son voisin et non pas à la nécessité de trouver un équilibre dans son existence.
Dans sa comparaison avec une maladie, il rappelle que même guéri, le symptôme se localise ailleurs, comme un éternel recommencement, une quête de besoins successifs pour être parmi les autres.
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