Devoir de synthèse
Dissertation : Devoir de synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clubpiix • 8 Avril 2016 • Dissertation • 409 Mots (2 Pages) • 1 989 Vues
Devoir de synthèse
Pour certains, se remémorer des souvenirs douloureux peut détruire une vie. A cette idée viens s’opposer celle de la commémoration. Une sorte d’affrontement contre sa propre mémoire ayant pour but d’accepter les souvenirs douloureux. Le corpus à l’étude porte sur cet affrontement. Ainsi la plaque commémorative de Simone Jaffray tient à remémorer les horreurs de la seconde guerre mondiale. En 2015, dans son essai Les détours de la mémoire, Yannick Songeon s’interroge sur l’intérêt de se souvenir. Dans son autobiographie Photo de famille, Laura Fernandez décrit les commémorations de sa mère envers la personnification de son enfance difficile. Dans « A mon père algériens, soldat français puis plus rien », Karine Ykhlef s’interroge sur le droit à la mémoire collective. Ces quatre documents portent à s’interroger sur la nécessité de se commémorer. Premièrement, l’étude portera sur l’affrontement entre oubli et commémoration. En second lieu sera constaté que la commémoration s’assimile à la rédemption.
Les souvenirs sont parfois douloureux, il est parfois même difficile de vivre avec. Ce cas est illustré dans l’essai de Saugeon ou il évoque un patient ayant un souvenir ne passant pas ; ainsi ce patient arrêtait de vivre au présent à cause d’un évènement bien passé. Dans l’autobiographie de Fernandez, tout l’extrait reflète le malheur de sa mère qui affronte un passé marqué par une enfance difficile. La plaque commémorative est elle aussi une personnification de souvenirs douloureux, cette simple plaque métallique rappelle tous les crimes atroces commis durant la seconde guerre mondiale. De tels souvenirs apaiseraient surement en étant oubliés, pourtant, les quatre documents s’accordent pour dire que s’en souvenir, même en s’y contraignant est bénéfique. C’est en acceptant ses souvenirs que l’on parvient à avancer de nouveau. Néanmoins, l’affrontement avec les souvenirs douloureux ne se fait pas naturellement, dans le texte de Fernandez, la mère se force à faire face à ces tombes qui ne lui rappellent que des souvenirs néfastes. La plaque commémorative est volontairement installée par la république afin que les morts de la seconde guerre mondiale ne tombent pas dans l’oubli. Une sorte d’interdiction à l’oubli est mise en place pour certains évènement. Ainsi d’autres se battent pour ne pas sombrer dans l’oubli collectif, l’exemple du père de Karine Ykhlef qui s’est battu pour obtenir des signe qui le maintiendrait hors de l’oubli collectif. C’est donc en commémorant que nous affrontons les souvenirs qui nous sont douloureux, aussi bien du point de vue personnel que collectif.
...