Devoir de 4 heures

Devoir de quatre heures :                                                Raphael 

Questions :                                                                         Dorf

    Le corpus qui nous est présenté ici est constitué de trois textes argumentatifs. Les auteurs sont engagés et représentant la négritude et la créolité. Les auteurs du premier et deuxième texte sont les fondateurs du courant littéraire de la négritude. Raphael Confiant, auteur du troisième et dernier texte est lui toujours vivant aujourd’hui et a adapté le combat a notre époque. Aimé Césaire et Raphael Confiant sont martiniquais, alors que Léopold Sédar Senghor est lui Sénégalais. Les contextes sont assez différents en fonction des textes, les trois textes datent du XXème siècle mais les deux premiers textes datent de l’après guerre en 1947 et 1948. Le troisième texte date lui de l’époque contemporaine et date de 1985. Les deux premiers textes sont formés en prose et versets tandis que le troisième est lui une tirade de forme théâtrale et extraite d’un roman. Le thème est commun aux trois textes et repose sur le peuple noir et plus précisément ses humiliations et sa révolte, sa quête de liberté et de dignité. Nous répondrons donc à la question posée et verrons quels sont les moyens stylistiques utilisé pour exprimer la force de l’engagement. Pour répondre a la question posée nous verrons dans un développement les différèrent moyens stylistiques qu’emploient les différents auteurs a travers ces trois textes.

Tout d’abord l’effet de répétition est fortement présent dans ce corpus et comporte des anaphores importantes. Les mots « négrailles » dans le premier texte est répété a la première, troisième et quatrième ligne, « noir » dans le deuxième texte est lui aussi répété au vers 1,12 et 28. Enfin, les mots « noir », « noirceur » et « négre » sont répétés dans le dernier texte a la ligne 1,5,6,11,12,15 et 19. Ces mots démontrent la marque de l’identité des peuples africains et antillais, victimes de la colonisation et méprisés a cause de leur couleur de peau. Parmi les trois textes, Aimé Césaire emploie la répétition du mot « debout » 12 fois a travers son poème de la ligne 6 a 11, a la ligne 15 et enfin de la ligne 18 a 22. Léopold Sédar Senghor emploie la répétition du mot « votre frère a la ligne 2 et 27, « Je ne laisserai pas » au vers 3-4, «  Ils chantaient » au vers 8-9 ,  « Car les poètes chantaient » au vers 10-11. Avec ces différentes anaphores, Césaire insiste sur la révolte et la dignité́ de son peuple, les autres auteurs sur l’importance des mots, véritables outils de libération.

Nous pouvons remarquer la présence d’antithèses qui marque l’effet d’opposition. Dans le premier texte d’Aimé Césaire nous observons l’antithèse entre « debout » et « assise » a la ligne 3-4. Dans le deuxième texte le mot  « dominer » est mis en opposition avec le mot « libéré » a la ligne 14 et 23. Enfin dans le dernier texte, Confiant met en opposition « noirceur » et « blancs » a la sixième ligne. Chaque auteur oppose la soumission a la révolte contre l’oppression et la dignité suite a l’humiliation subie.

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