Devoir 3, le Vieux, Maupassant
Dissertation : Devoir 3, le Vieux, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lorène Gomez • 19 Novembre 2018 • Dissertation • 607 Mots (3 Pages) • 2 521 Vues
Lorene Gomez
Milka Beck
French 221
Devoir 3
Un gueux est une personne qui vit dans la misère et est réduit à la mendicité. Cette définition est également une manière de résumer la nouvelle « Le Gueux », écrit par Guy de Maupassant et publié en 1885. « Le Gueux » est une nouvelle du genre réaliste qu’illustre la vie d’un mendiant qui est marginalisée par la société française du XIXème siècle. Nous allons donc analyser la déshumanisation du gueux à travers son passé tragique, et ces interactions avec les autres paysans.
Dès le début de la nouvelle l’atmosphère est plutôt tragique. L’auteur nous informe que sa vie est misérable depuis l’âge de quinze ans lorsqu’il a eu un accident « À l’âge de quinze ans il avait eu les deux jambes écrasées par une voiture… » (Maupassant 2). Cet accident marquera le début de la perdre de ses caractéristiques humaines. La perdre de ses jambes a aussi affecté son physique, lui donnent une apparence étrange et pathétique. En outre, l’auteur n’adresse le gueux jamais par son prénom. Pour moi, la manque de son prénom symbolise l’absence d’identité parce que dès qu’on est né nous avons attribué un prénom, et nous le portons jusqu’à notre morte. Sans prénom nous serions comme des fantômes sans aucun droit, ou registre d’avoir existé. De plus, nous découvrons qu’il n’a jamais connu ses parents, ilet pourtant n’a pas connu une vie normale. Sans père, sans jambes, et sans prénom, le gueux semble être absent des aspects basiques humain.
Tout au long de l’histoire, le narrateur nous décrit une série de rencontres avec les autres paysans. Ces rencontres montrent un manque d’empathie en vers notre personnage principal. Même « la baronne d’Avary », une des seules personnes à lui montrer gentillesse, ne le traite toujours pas humainement. « …il recevait encore là quelques sols jetés par la vieille dame du haut de son perron ou des fenêtres de sa chambre. » (Maupassant 14-15). Cette citation est un exemple de la façon dont il est traité, avec infériorité. Il n’est même pas donné les sols respectueusement, il doit ramper et les ramasser du sol. N’ayons rien mangé pendant deux jours en plein hivers, il demanda l’aumône à plusieurs paysans, mais un par un chacun plus cruel que le dernier, il a été rejeté. Il porte une vie misérable, en se cachent entre les fermes et en mangeons le strict minimum. Il est tellement marginé qu’il est complètement déconnecté des interactions sociales, ce qui finit par la perdre de sa langue : « … il avait `s peu près perdu l’usage de sa langue ; et sa pensée était trop confuse pour formuler par des paroles ». Quand même ce n’est pas seulement la capacité de parler qu’il perd mais aussi sa capacité de pensée. On peut alors dire que la société française lui a poussé à perdre sa voix, son esprit et sa dignité.
En conclusion, Maupassant critique la société de XIXème siècle en la dépeignant comme une société cruelle et injuste, où on ne peut pas échapper la classe sociale dans laquelle on est né. Il ne critique pas uniquement les paysans mais aussi les gendarmes, une société corrompue où le gueux n’a aucun droit. Durant l’histoire on voit comment tu ses qualités humaines sont arrachées ; ses jambes, son prénom, sa voix, son esprit et sa dignité. Aux yeux des paysans et gendarmes, le gueux n’est plus humain, mais juste une autre inconvenance dans leur vie. Cette nouvelle nous invite à réfléchir et comparer notre société et celle de Maupassant.
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