Demain dès l'aubre victor hugo
Commentaire de texte : Demain dès l'aubre victor hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar edouardcatteau • 29 Août 2016 • Commentaire de texte • 592 Mots (3 Pages) • 1 536 Vues
Demain dès l’aube : Victor Hugo
Introduction:
Ce poème est un poème de Victor Hugo qui parut en 1856. Ce poème est le deuil et l’hommage de Victor Hugo envers sa fille Léopoldine Hugo. Ce poème appartient au courant romantique. Le romantisme est un courant culturel qui est apparue vers la fin du 18ème siècle et qui s’est terminé vers les années 1850. Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme.
Lecture du texte
Problématique : Comment Victor Hugo partage-t-il ses sentiments à travers son voyage ?
Annonce des axes :
1. Le voyage
2. Un itinéraire sentimental
- Le voyage
- Dans le temps
Le trajet de Victor Hugo est enfermé dans une journée : « dès l’aube », « soir ». De plus on se repère temporellement grâce aux compléments circonstanciels de temps comme : « demain », « à l’heure », « dès l’aube ».
De plus Hugo emploi le futur : « Je partirai », « J’irai ». Il montre que son but est projeté dans le temps.
- Dans l’espace
Hugo nous montre différents lieux pendant son voyage : « campagne », « forêt », « montagne », « Harfleur », « ta tombe ». Il nous montre son itinéraire.
- Un itinéraire déterminé
On voit que Victor Hugo cherche à rejoindre sa fille : « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps ». Il a un but précis « les yeux fixés sur mes pensées » qui est de faire son deuil auprès de sa fille.
On remarque que son itinéraire est déjà prévu : « Je partirai », « Je marcherai », « J’arriverai ».
On remarque aussi que son voyage a une référence biblique : « le dos courbé, les mains croisé ». Ici Hugo fait référence au chemin de croix effectué par Jésus.
- Un itinéraire sentimental
- L’énonciation
Dans le poème Victor Hugo fait apparaitre un dialogue entre la première personne et la deuxième du singulier : « Je sais que tu m’attends », « vois-tu ». Victor Hugo s’adresse à sa fille.
- L’indifférence
Il n’y a que sa fille qui compte aux yeux de Victor Hugo pendant son voyage. Il reste indifférent au lecteur. Il est focalisé sur son pèlerinage : « sans rien avoir au dehors », « fixés sur mes pensées ».
- Le pouvoir poétique
Ici Victor Hugo refuse l’artifice poétique tel que les figures de style ou autres procédés. Et pourtant il y a la présence d’une métaphore : « l’or du soir » qui représente le soleil couchant, ainsi qu’une métonymie : « les voiles au loin descendant vers Harfleur ». On pourrait croire qu’il ne refuse pas l’artifice poétique mais la triple négation ne/ni/ni dans les vers 10 et 11 prouve qu’il ne l’accepte pas.
En refusant la figure de style il refuse l’art poétique. Il veut rester dans la simplicité. Hugo n’a pas besoin d’impressionner sa fille. Il fait un hommage simple en tant que père et poète. En enterrant l’art poétique il enterre aussi sa fille.
Il y a quand même un paradoxe poétique : Victor Hugo n’accepte pas les figures de styles mais en fait quand même. Cependant il en fait grâce à des exemples et non des mots.
Conclusion :
Victor Hugo nous fait part de ses sentiments en nous emmenant dans son pèlerinage et le deuil envers sa fille. Il exprime ouvertement sa tristesse grâce au paradoxe créé par le refus de l’art poétique qui semble quand même présent dans son poème. On ressent d’autant plus ses sentiments à travers son autre voyage qui est un voyage sentimental.
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