“Crépuscule du soir” | Charles Baudelaire
Fiche : “Crépuscule du soir” | Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arthur Mergoil • 25 Mars 2019 • Fiche • 758 Mots (4 Pages) • 3 909 Vues
“Crépuscule du soir” | page 28
Charles Baudelaire - Tableaux Parisiens (1861)
Objet d'Étude: Ecriture poetique et quete du sens, du Moyen-Âge à nos jours
Introduction:
Auteur:
Charles Baudelaire occupe une place importante dans l’histoire de la poésie du 19e Siècle. Il est à la suite logique du mouvement littéraire romantique, néanmoin son unique ouvrage Les Fleurs Du Mal publié en 1857 marque une rupture avec la poésie romantique classique. Il verra son ouvrage censuré plusieurs fois.
Oeuvre:
“Crépuscule du soir” est le 10ème texte des Tableaux parisiens, il est donc lié à l'inspiration de la ville. L'univers urbain offre à Baudelaire des sujets de description, de narration, de réflexion. Mais le poète ne reste pas extérieur au spectacle de la rue. Il y participe à la recherche de rencontres décisives en quête de symboles qui font de ces spectacles et de ces rencontres les reflets d'un monde complexe, celui de la condition humaine, celui de sa propre vie. En ce sens, chaque rencontre est importante.
Texte:
Le titre de cet extrait désigne le moment de faible lumière avant / après le lever / coucher du soleil. Il désigne ce qui décline et décroît mais aussi ce qui est incertain et indéfini. C’est un pléonasme.
Découpage du texte:
- Le cadre spatial
- Le cadre temporel
- Les personnages
Bref résumé du texte:
- Le crépuscule rentre en scène de façon presque formelle ->
présentatifs. Le soir paraît réconfortant, bien faisant, “charmant”: synonyme de repos et de soulagement pour tous les travailleurs et ouvriers. Cependant, malgré tous les bienfaits qu’il apporte il est le complice des voyous -> “ami du criminel”. C’est un moment de flou et de confusion où le côté malsain des Hommes se révèle.
- Les divers décors évoqués suscitent chacuns un sentiment opposé:
~ Le “lit” / “au coin du feu” donne une sensation de réconfort, de sûreté pour les ouvrier qui ont passés une journée à travailler
~ La ”rue” / “occulte chemin” / “la cité des fanges” -> lieux où les truands prennent place. C’est une sensation de méfiance, de vices, de ténèbres qui y est décrite
- Le peuple au 19e Siècle entre dans l’art et donc dans la poésie, plusieurs
types de personnages sont évoqués dans le poème de B. Ils sont désignés par un singulier qui généralise -> “le savant” / “l’ouvrier” , ou bien par un pluriel généralisant -> “les esprits”
On distingue trois types de personnages:
Le peuple diurne | Le peuple nocturne | Les malades de l'hôpital |
“les esprits” -> le poète le soir = le moment où il écrit, les artistes en général qui vagabondent, sont présents par la pensée, omniprésent mais absents physiquement. “le savant” / “l’ouvrier” -> C. B. leurs rends hommage, ces travailleurs ont tous un trait, un aspect physique qui témoigne de leur acharnement au travail. Le poète en fait l’éloge par de nombreux procédés de mise en valeur. | C’est des Hommes “métamorphosés”. Ils sont en marge du peuple diurne, ils représentent les vices enfouis de chacuns -> “catin” / “escrocs” / “voleurs”. Ils entrent discrètement en scène lorsque les travailleurs prennent congés. Le poète en fait le blâme par de nombreux procédés visant à les rendres repoussants, malsains, inquiétants. | La mort est prépondérante dans la dernière strophe, comme pour clôturer l’oeuvre sur ce qu’il y a de plus horrible et inhumain elles est présenté comme une fatalité et dans la continuité de la vie, qu’importe si un individu ai appartenu au peuple diurne ou nocturne il finira par mourir un jour. Elle est mise en parallèle avec des métonymies renvoyant à “la douceur du foyer” tout en essayant d’attirer la compassion. Ce passage de la vie, selon Baudelaire, ne doit pas être pris à la légère, il le rapproche même avec le processus de création poétique qui lui est propre. |
...