Corpus sur les genres et formes de l'argumentation aux XVIIe et XVIIIe siècles

Corpus sur les genres et formes de l’argumentation aux XVIIème et XVIIIème siècles

1. Questions

1)        Ce corpus de texte ce compose de cinq textes de siècles différents.                                 Le premier texte est la fable « Le Lion et le Moucheron » écrit par Jean de la Fontaine. Jean de la Fontaine est un poète du XVIIème siècle. Il est connu pour ses Fables car a chacune de celles-ci on y trouvent une morale.                                                                                              Le second texte est l’introduction aux fables I et III de Jean de la Fontaine  nous explique la conception d’une fable. Les deux premiers textes de ce corpus ont pour genre littéraire la fable, le but principal est de plaire et instruire.                                                                                Le troisième texte est Le Loup, la louve et les louveteaux qui est une fables de Jean Anouilh écrit en 1946. Jean Anouilh est un  écrivain du XXIème siècle. Anouilh utilise une forme de discours indirecte et un registre pathétique afin de dénoncer une triste réalité.                                                Le quatrième texte est Emile ou de l’Education qui est un essaie de Jean-Jacques Rousseau écrit en 1762. Rousseau utilise une forme de discours directe et un registre didactique.                                    Le dernier texte de ce corpus est lettre aux parents sur les choix scolaire de Jacqueline de Romilly écrit en 1994. Romilly utilise une forme de discours directe et un  registre didactique.                   Quels est le genre littéraire de chaque texte ? Quel sont les liens de ces extraits et que nous enseignent ses fables ?                                                                                   Dans un premier temps nous allons confronter les cinq textes pour pouvoir ensuite répondre à la problématique posée.

        Dans la fable « Le Lion et le Moucheron » de la Fontaine. On nous décrit un combat entre deux animaux le Lion et le Moucheron. Et ensuite leurs morts à tous les deux, et cette fable instruira deux morales au lecteur. En effet il y a une lutte entre deux animaux que tout oppose car l’un est décrit comme un « roi » v.2 (le Lion) et l’autres est décrit comme « excrément de la Terre » v.1 (le Moucheron). Le registre de cette fable est un registre épique car on peut facilement distinguer que la fable est divisée en trois étapes : la déclaration de la guerre du v.4 « L’autre lui déclara la guerre », ensuite v.13 « Puis prend son temps, fond sur lui » qui représente l’affrontement physique et enfin la fin du combat au v.30 « Comme il sonna la charge, il sonne la victoire ». De plus il y a le champ lexical de la guerre avec : « guerre » (v.4), « charge » (v.10), « ennemi » (v.23), « sang » (v.25), « combat »

(v.30), « victoire » (v.31). Cette fable a une visée parodique, car Jean de la Fontaine critique la société de son époque ; le Lion représente le Roi Louis XIV et le Moucheron représente le peuple.

        Dans l’introduction aux fables I et II du livres VI de Jean de la Fontaine, on nous fait par de des sources qu’il utilise comme exemple tel que Phèdre et Esope des écrivains philosophes grecs.

        « Le Loup, la louve et les louveteaux » est une fable écrite par Jean Anouilh. Le registre de cette fable est le registre pathétique car la souffrance des différents personnages en particulier l’agneau et le loup qui est présenté de façon héroïque est dominante. Anouilh remet en cause les mythes qu'il utilise comme La Fontaine il humanise des animaux mais celui-ci possède plus de recul, c'est une sorte de parodie indirecte des fables de la Fontaine.

        Emile ou de l’Education de Jean-Jacques Rousseau est un essai qui a pour but d’éclairer les esprits car Rousseau est un philosophe des Lumières. Lui vise directement les Fables de La Fontaine. Rousseau nous explique qu’il n’est pas d’accord que les enfants lisent les fables car selon lui elles ne reflètent pas la réalité et que les morales ne sont pas adaptées aux enfants. Il fait une critique des fables de la Fontaine.

        Lettre aux parents sur les choix scolaire de Jacqueline de Romilly est un texte épistolaire qui avec son registre didactique, met en valeur les fables de la Fontaine mais plus particulièrement «Le Corbeau et le Renard » car d’après Romilly, les fables permettent aux enfants de s’instruire tout en s’amusant par le coté comique des fables.

         « Le Lion et le Moucheron », l’introduction aux fables I et III et « Le Loup, la louve et les louveteaux » ont pour genre littéraire les fables car ce sont des récits en vers où on y tire une morale. La forme du discours utilisés dans ces trois textes est indirecte. Ensuite Emile ou de l’Education est un essai car Jean-Jacques Rousseau vise à convaincre le destinataire en utilisant un discours directe. Enfin Lettre aux parents sur les choix scolaires est un texte épistolaire car comme l’indique le titre c’est une lettre ; le discours utilisé ici est un discours direct.                                                 Ce qui unies ces documents c’est la valeur morale qui nous apportent tous les textes. Dans les trois premiers documents le thème est plaire et instruire alors que les deux autre ont pour thème éclaircir les esprits.                                                                                              Dans « Le Lion et le Moucheron » il y a  deux morales présenter de façon explicite : premièrement il ne faut pas juger des ennemies que l’on pourrait croire inoffensifs car ils peuvent s’avérer plus dangereux que l’on ne croit. Ensuite la deuxième morale est que lorsqu’on se débarrasse d’un danger on n’est pas à l’abri d’un autre v.30-34.                                                                        Dans l’introduction aux fables I et II du Livre VI, est la morale fait clairement référence au courage.   Dans « Le Loup, la louve et les louveteaux » la morale est que la cruauté est devenue si banale qu'elle n'impressionne plus personne à commencer par les journalistes.

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