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Corpus Corneille, Eshylle, Jean-Paul Sartre

Commentaire de texte : Corpus Corneille, Eshylle, Jean-Paul Sartre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 090 Mots (5 Pages)  •  749 Vues

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     Au sein de ce corpus, nous allons étudier trois scène de pièce théâtre, toutes  issus de la tragédie. La première est Horace de Corneille écrite en 1640. La seconde, crée au Vème siècle avant J-C est Agamemnon du célèbre dramaturge Eschyle. Enfin, la dernière a été mise en scène pour la première fois en 1943, il s'agit de la pièce Les mouches de Jean Paul Sartre.Toutes ces oeuvres présentent un thème commun, celui de la mort hors scène dans les pièces inspirés par la mythologie. Ces scènes nous poussent à nous demander de quelles manières le crime commis hors scène partage-t-il une part de terreur. Pour cela, il s’agit d’étudier dans un premier temps la mise en scène du crime, puis dans un second temps pourquoi ce dernier a eu lieu, et la présence des personnages sur scène.

     Dans ces trois textes, la façon dont les victimes meurent est similaire.Dans l'extrait d'Horace, le personnage éponyme tue sa sœur avec une épée qu'il avait sur lui, comme nous le confirme la didascalie "mettant l'épée à la main, et poursuivant sa soeur". En plus de nous dévoiler l'intention d'Horace de tuer sa soeur, elle nous prouve que son action est violente puisqu'il la poursuit. Ensuite, l'extrait de l'oeuvre d'Ecshyle nous présente un meurtre violant commit grâce à une épée, cette phrase contenant la périphrase d'un coup d'épée nous le montre "Hélas! Un coup mortel à déchiré ma chair!". Elle nous indique qu'Agamemnon se fait tuer de façon violente.Tout comme les deux autres textes, celui de Sartre présente la mort de Clytemnestre, assassiné par son fils avec une épée. Par exemple, "il l'a frappé. C'était notre mère et il l'a frappé." accentue le meurtre de Clytemnestre avec la répétition de la périphrase "il l'a frappé".                                                                                                              On peut aussi lire dans ces extraits que les trois auteurs ont décidé de faire entendre l'agonie de la victime.Corneille a fait le choix de faire parler Camille quelques instants avant son dernier souffle "Ah! Traître!". Cette réplique prononcé hors champ provoque chez le spectateur de la pitié pour la victime, et montre une certaine part de terreur. Chez Eschyle, on peut entendre Agamemnon au début se plaindre du coup qu'il vient de recevoir avec cette phrase exclamative "Hélas! Deux fois Hélas! Encore un coup de trop!". Ce "coup de trop" indique la mort inévitable du personnage. Enfin, dans Les mouches, la seule chose que l'on entend de Clytemnestre sont ses cris "[...]puis cris de Clytemnestre". Cette didascalie témoigne l'horreur de l'acte d'Orestre , et la souffrance que sa mère a dut ressentir juste avant de mourir.

     

     On peut relever que le motif du crime et la présence des personnages est propre à chaque textes dans ce corpus. Corneille a fait le choix de faire jouer le meurtrier et la victime sur scène, et de faire commettre le crime à la fin. On a la présence d'un dialogue, dans lequel les deux personnages sont opposés et en colère. Par exemple la phrase esclamative "C'est trop ma patience a la raison fait place; Va dans les enfers joindre ton Curiace!" pointe du doigt le fait qu'Horace soit en colère contre Rome Camille et annonce le meurte de sa soeur. Chez Eschyle, la victime et ses meurtriers sont totalement absent à part à la fin. Seulement le Coryphée et ses Choreute sont présent et tente de trouver une solution à la mort du roi, comment empêcher la tyrannie de prendre le pouvoir."Mon avis, le voici: crier au citoyens: " A l'aide, ici tous! Au palais!" cette réplique montre la panique chez le Choeur qui représente les citoyens.Dans Les mouches  de Sartre, un seul personnage est présent : il s'agit d'Electre, la fille de la victime. Ses répliques sont donc en réalité un mlonologue, dans lequel elle se demande si tuer sa mère et l'amant de cette dernière est la bonne solution "Qu'est-ce que je voulais donc?" cette question réthorique exprime le doute chez Electre sur son choix de venger son père. Finalement, elle devient sur d'elle à la fin de la scène.                                                                                                      Le motif du meurtre est différent dans chaque pièce. Dans Horace, ce dernier tue sa soeur par colère, et il fait son devoir envers Rome. "Ainsi reçoive un châtiment soudain Quiconque ose pleurer un ennemi romain!" est une réplique qui montre que la cause de la mort de Camille est la trahison qu'elle a faite envers Rome. De plus, elle montre la cruauté et l'insensibilité d'Horace. Dans cette scène d'Eschyle, le motif n'est pas réellement prononcé mais on peut voir que jusqu'au bout le Choeur n'est pas réellement sur de la mort de leur Roi."[...]conjecturer n'est pas savoir". Cette maxime prouve que les choreutes et le choryphée ne connaissent pas encore le motif du régicide, puisqu'il ne sont encore persuader que le roi est mort. Enfin, pour Sartre, le motif de ce meurtre est clairement énoncer: il s'agit de venger Agamemnon. "Je pleure de joie: mes ennemis sont mort et mon père est vengé" l'hyperbole pleure de joie montre la satisfaction d'Electre qui a enfin put vengé son père après 15 ans d'attente. De plus, le fait que Clytemnestre soit sa mère l'a rend indifférente ce qui appuie sur la part de terreur.

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