Commententaire composé L'étranger Albert Camus
Commentaire de texte : Commententaire composé L'étranger Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tarzouna13 • 13 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 831 Mots (4 Pages) • 351 Vues
L'Etranger
Introduction :
Albert Camus est un romancier et philosophe français du XXe siècle s'inscrivant dans la mouvance humaniste. Ses oeuvres sont marquées par son engagement politique, l'Absurde est le thême central. Il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine qui souhaite donner une explication rationnelle et un sens à la vie. Il obtient en 1957 le prix nobel de la littérature pour son premier roman l'Etranger paru en 1942. Celui-ci peint un personnage qui semble dépourvu de sentiments et agissant de manière totalement machinale. Il évolue dans le roman en fonction des évènements et de ses rencontres, il commet d'ailleurs un crime pour lequel il est jugé. Lors du procès, le procureur l'attaque davantage sur sa personne que sur son crime. De ce fait en quoi l'attitude de Meursault à son procès correspond-elle au titre du roman ? Nous présenterons, tout d'abord le portrait de Meursault qui est étranger à son propre procès puis nous étudierons en quoi il est inévitablement coupable.
I. Meursault, étranger à son propre procès
a) Un observateur extérieur
-spectateur de son jugement : « parler de soir » (l.1) « intéressant d'entendre parler de soi » (l.1)
-témoin de son procès, verbes de perception « j'entendais j'écoutais je comprenais » (l.34)
-spectacle « fragments, gestes, tirades » (l.12,13)
-il tente de retranscrire son procès pour le comprendre « si j'ai bien compris » (l.14)
b) Exclusion
-son avocat le pousse au silence en utilisant l'impératif (ton péremptoire) « jétais parfois tenté d'intervenir, mon avocat me disait alors taisez-vous ! » (l.7)
-un isolement accentué par le point de vue interne (utilisation de la 1ère personne) « me » pronom réfléchi, « moi » pronom personnel COD
-prétérition (l.10) « et j'ai quelque chose à dire mais réflexion faite je n'avais rien à dire » → exclu du procès car il ne trouve rien à dire malgré l'envie il ne sait pas quoi dire pour se défendre → exclu de son procès mais aussi de lui même
-marques de l'exclusion « en dehors de moi » (l.7)
-il est exclu de son propre procès on le voit puisqu'il pense « si j'ai bien compris » (l.14). La prétérition souligne l'isolement du personnages
c) Manque d'intérêt
-Il s'intéresse à des brides de son procès « fragments » (l.12)
-égocentrisme plutôt qu'une responsabilité engagée (l.34).
-procureur inintéressant aux yeux du coupable « la plaidoirie du procureur m'a très vite lassé » (l.12) → par des vides infondés qui ennuient Meursault
-ennui, lassitude (l.10)
II. Inévitablement coupable
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