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Commentaire sur vendanges de verlaine

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Par   •  28 Juin 2015  •  Commentaire de texte  •  454 Mots (2 Pages)  •  935 Vues

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La Parque est une huile sur toile d’Auguste Levêque qui est un peintre réaliste et symboliste belge mais aussi sculpteur et poète. Il est né en 1866 et mort en 1921.Ce grand tableau mesure 2.95 m de long sur 2.04 m de large. Il a fait  don de ce tableau au musée des Beaux-arts de Tournai en Belgique et  y est encore à ce jour. Cette œuvre est inscrite dans le mouvement du symbolisme.

Au premier plan, le personnage central est une vieille femme décharnée, de couleur grise. Elle est assise sur de nombreux êtres dénudés baignant dans une lumière jaunâtre. Ils sont au nombre de 17 et expriment divers attitudes humaines comme l’amour (milieu gauche →deux personnages entrelacés), le suicide (milieu droit→femme tenant couteau et se coupant le sein), le combat ou le crime (toute la partie tout en haut→combat de personnages) mais aussi l’inspiration évoqué ici par Orphée tenant sa lyre serrée contre sa poitrine. Cependant, on observe  un manque de cohésion entre ces personnages puisque la partie droite est contournée par des branches d’épines (souffrance) alors que dans la partie gauche, l’amour est représenté par des couronnes de fleurs (nature/ vie) entourant les amoureux.

 Les diagonales entrecoupent les différentes scènes du tableau et se rejoignent au centre, vers cette femme. Aussi, nous observons une couleur rouge feu comme une auréole autour du personnage central qui pourrait symboliser l’enfer. On peut donc constater que tous ces états (l’amour, le crime, le suicide) se concentrent sur cet enfer qui peut être vécu dans chacun d’eux. Ce tableau semble reprendre les différentes étapes de la vie humaine dans tout l’Univers. La disposition des acteurs forme un cercle ce qui nous ramène au cycle de la vie.

Cette vieille dame est un peu « effrayante » de part sa carrure qui contraste avec le coté  « rachitique» (il ne lui reste que la peau sur les os symbolisant la mort comme dans les camps d’exterminations et la famine) alors que les personnages qui l’entourent sont, quant à eux, « bien en chair ».  Elle seule nous regarde par opposition aux scènes où l’on ne distingue aucun vrai visage, cela sous entend certainement la peur de l’avenir.

Nous pensons que les trois femmes de la Parque n’en font qu’une puisque plusieurs destins sont représentés. Celle-ci tient dans ses mains une boite ronde qui semblerait contenir tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, l'Orgueil ainsi que l'Espérance qui est restée dans la boite de Pandore.

En conclusion, la monstruosité est ici représentée à travers cette femme au centre au milieu de l’enfer regroupant certains états de vie.

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