Commentaire le loup et l'agneau
Commentaire de texte : Commentaire le loup et l'agneau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anouk Chauvet • 16 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 789 Mots (4 Pages) • 627 Vues
Jean de La Fontaine est un auteur classique du XVIIème siècle né en 1621 et mort en 1695. C’est un poète et conteur français de grande renommée, principalement pour ses Fables dont une que nous allons étudiez, Le Loup et l’agneau, qui a été éditée par lui-même pour la première fois en 1668. Le Loup et l’Agneau présente la rencontre entre un loup affamé et un agneau naïf. L’issue de l’affrontement entre le loup et l’agneau est annoncée dès la première ligne par une morale étant « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Comment Jean de La Fontaine réussit-il, à travers sa fable, à dénoncer les comportements honteux des êtres forts par rapport au plus faibles ? Après avoir étudié les marques de l’opposition entre les deux animaux de la fable, nous verrons ce qui est dénoncé dans la fable de La Fontaine.
Le loup est décrit, la plupart du temps, comme un animal cruel et ayant toujours faim. Ici, les stéréotypes fait par la plupart des gens, sont mis en avant. Dans cette fable, le loup semble supérieur en tutoyant l’agneau tandis que ce-dernier le vouvoie. L’utilisation d’adjectif possessif pour parler du « breuvage » est aussi une forme de supériorité (« mon breuvage »). Le champ lexical de la haine rend le loup tyrannique. La « bête cruelle » est « plein de rage » et en « colère » face au pauvre agneau. Le loup menace l’agneau en lui annonçant qu’il sera « châtié par sa témérité ». Le Loup n’est pas un louveteau et l’Agneau est ni une brebis, ni un bélier. Cela nous montre déjà la supériorité de l’adulte, le loup, face à l’enfant, l’agneau.
L’agneau est un animal souvent caractérisé par son innocence, par sa douceur (« doux comme un agneau ») et par son honnêteté. L’agneau est ainsi très respectueux envers le loup en l’appelant « sire » ou encore « votre Majesté ». Il respecte la hiérar chie sociale entre un adulte, le loup, et un enfant, lui-même. Ce-dernier essaie de prouver son innocence même si le loup a déjà pris sa décision (il s’en rendra compte plus tard). Il argumente en disant qu’il se « désaltérait » simplement dans « le courant » (et non son courant, référence à « mon breuvage ») et que « par conséquent, en aucune façon » il ne peut « troubler sa boisson ». Par cette dernière réplique, l’agneau démontre qu’il est innocent, qu’il ne dérange pas le loup. L’innocence de notre victime est mis en avant par la dernière réplique de celui-ci, puisqu’il assume n’avoir aucun frère. L’animal plein de rage ne veut rien entendre et met fin à ses paroles en le tuant.
Jean de La Fontaine est un auteur dénonceur et ici, il dénonce le plein pouvoir du roi (Louis XIV). Entre autres les appellations du paysan, personnifié en agneau, nous montre que le loup est le roi puisqu’il est appelé « sire » et vouvoyer par l’agneau. L’agneau, n’a certes pas de frère mais plusieurs compagnons, ce qui le rend banal, basique, pas forcément atypique, comme les paysans. Ces-derniers étaient soumis au roi, à la noblesse ou encore au clergé, ce qui est le cas ici puisque l’agneau se fait tuer à cause d’une simple faim du loup, même si l’excuse est le fait que l’agneau ai bu dans le breuvage de la bête féroce. Cette excuse, dénonce la malhonnêteté
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