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Commentaire français

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Par   •  9 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  596 Mots (3 Pages)  •  419 Vues

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Commentaire

TALIANI ALEXANDRE 2°C

 

          Dans ce commentaire nous allons traiter le troisième roman français d’Émile Zola publié en 1867 qui est ‘’Thérèse Raquin’’. Plus précisément la fin du chapitre trente-deux. Ce roman, qui présente déjà les caractéristiques du naturalisme développé plus tard dans le cycle des Rougon-Macquart, fera connaître l'écrivain au public parisien. Nous allons nous questionner pour savoir qu’elles sont les procédés utilisés pour donner une dimension tragique et morale. D’abord Nous allons étudier le dénouement fatal de cette fin de chapitre puis le spectacle tragique et enfin la condamnation morale.

        Il s’agit maintenant d’étudier en quoi ce dénouement est fatal et sur le fait que le couple est poussé au suicide. Tout d’abord au début de l’extrait étudié nous pouvons sentir une atmosphère qui est très étrange pour un couple, Il y a quelques expressions qui donnent une impression de mort imminente : « cette sensation étrange qui prévient de l’approche d’un danger », « Ils comprenaient », « retrouvant sa propre pensée chez son complice », « sentant que le dénouement était proche ».On peut aussi voir que la récurrence du mot « mort » et le champ lexical de celle-ci « couteau », « poison », « foudroyés », « cadavres » accentuent cette fatalité. En effet les époux sont tout les deux démasqués « Thérèse vit le flacon dans les mains de Laurent, et Laurent aperçut l’éclair blanc du couteau qui luisait entre les plis de la jupe de Thérèse ». Ce couple est poussé au suicide car on peut voir qu’ils ont énormément souffert  dans leur vie. Ils souffrent à cause de leur vie difficile : « la vie de boue qu’ils avaient menée et qu’ils mèneraient encore » mais aussi face à ce dénouement tragique, plusieurs termes se rattachant à la souffrance nous montrent ceci : « sanglots », « une crise suprême », « faible », « ils pleurèrent », « besoin de repos, de néant ». D’un autre côté ils sont soulagés : « remerciements », « trouvant enfin une consolation ».

        Nous pouvons parler d’un spectacle tragique car il y a la présence de la mise en scène de la mort, du dénouement violent et des personnages tragiques par exemple : Thérèse et Laurent. Tout d’abord, L’éclairage est plutôt étrange avec une atmosphère inquiétante : « éclairé de lueurs jaunâtres par les clartés de la lampe que l’abat-jour jetait sur eux ». On peut dire que c’est une scène de spectacle, de théâtre : premièrement parce que dès la première phrase, le mot « dénouement» est répété mais aussi parce que cet excipit correspond à la scène finale d'une pièce de théâtre où il y a la solution du problème ; le suicide. Ensuite c’est un dénouement violent car on voit l’utilisation de différents adverbes et adjectifs tels que : « brusquement », « en sanglots », « faible ». Tandis que les personnages de Thérèse et Laurent utilisent un jeu de regards qui est doublé car les époux se regardent en même temps « ils se regardèrent », « ils s’examinèrent ». On comprend un vrai dégout de la part des époux « il se sentirent tellement las et écœurés ». On ressent la terreur de Thérèse et Laurent car ils ont envie de terminer ce vacarme « un besoin immense de repos, de néant », « ils échangent un dernier regard, un regard de remerciement » ils veulent en finir.

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