Commentaire de L’Avare de Molière en 1668 acte V, scène 3
Fiche : Commentaire de L’Avare de Molière en 1668 acte V, scène 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeanaziz • 16 Avril 2022 • Fiche • 704 Mots (3 Pages) • 1 555 Vues
Commentaire de L’Avare de Molière en 1668 acte V, scène 3
Au XVIIe siècle, les auteurs évoquent souvent le théâtre comique. Le texte que nous allons étudier est tiré d’un extrait de l’Avare écrit par Molière (1668) qui s’est inspiré de La Marmite de Plaute. Plaute est un auteur comique latin du IIe siècle avant J-C.
Le mouvement littéraire de Molière est le Classicisme. Le texte est une comédie a 5 actes et proses. Le registre de cette pièce est comique. Le texte a été écrit pendant l’époque Baroque (XVIIe siècle). Autrefois dans la Grèce antique, le théâtre était un art destiné à être regardé par un public « Au cinéma, on joue ; Au théâtre, c’est joué » (Marcel Achard) : telle est la spécificité du Théâtre. On peut alors tantôt être un spectateur qui admire, tantôt un lecteur qui imagine. Harpagon veut faire avouer à Valère le vol. Mais ce dernier croit qu’Harpagon veut lui faire avouer son amour pour Élise ce qui entraîne des quiproquos et des malentendus. Nous verrons donc en quoi le rire n’est pas le seul but de la comédie en général, et plus précisément dans L’Avare de Molière. Nous analyserons dans un premier temps le comique de scène de la pièce puis nous étudierons ensuite les deux caractères différents des personnages.
Tout d’abord, dans cet extrait, on peut mettre en avant les différents types de comiques.
On peut remarquer la présence du comique de situation. Dans l’extrait, il y a un quiproquo entre Valère et Harpagon qui les mets dans une situation un peu ridicule que l’on peut relever grâce aux expressions suivantes :
- « L’amour de mes louis d’or » (l 7)
- « Un trésor comme celui-là » (l 14)
- « Il parle d’elle comme un amant d’une maîtresse » (l 55-56).
Tout au long de l’extrait, on peut remarquer l’incompréhension entre les deux hommes. Par exemple, entre Valère qui parle de son amour pour la fille d’Harpagon ou encore avec Harpagon qui parle de ces sous. Ainsi cette ambivalence renforce le comique de la scène. On peut donc en conclure que l’auteur arrive à faire rire le public grâce aux malentendus et que seul le public sait tout de l’histoire et s'en réjouit. Le quiproquo entre les deux personnages est amplifié par les noms utilisés par les deux interlocuteurs pour qualifier le terme de délit :
- « le vol » (l 12),
- « Mon bien » (l 31),
- « crime » (l 39)
Par cette interlocution, Valère et Harpagon ne se comprennent pas car la faute n’est pas explicitement expliquée. A la place de cela, ils en parlent en utilisant d’autres termes.
Nous pouvons également repérer le comique de caractère présente chez les deux personnages.
Cher Harpagon, c’est l’avarice qui ressort de sa personnalité. Nous pouvons relever le champ lexical de l’argent avec les termes suivants :
- « mes louis d’or » (l 7),
- « mon argent » (l 26),
- « ma cassette » (l 49)
C’est pourquoi Harpagon a un amour exorbitant pour l’argent et cherche absolument à le retrouver. Quant à Valère, c’est un personnage très sentimental ; le champ lexical de l’amour nous le prouve:
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