Commentaire composé du poème "le vallon" d'Alphonse de Lamartine
Commentaire de texte : Commentaire composé du poème "le vallon" d'Alphonse de Lamartine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mfarzaneh • 13 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 2 160 Mots (9 Pages) • 10 820 Vues
Commentaire composée sur le poème "Le Vallon"
Farzaneh Mollazadeh Igdir
Le cours : Poèsie du XIXe siècle
Professeur : Mme. le Dr. Balighi
Département de langue et littérature française, Université de Tabriz, Iran (R.I.)
Le recueil Méditations poétiques d'Alphonse de Lamartine, apparu en 1820, comportait 24 poèmes dans sa première édition. L'un des poèmes connus de cet ouvrage précurseur de la poésie romantique, s'appelle "le Vallon". Ce poème, constitué de seize quatrains d'alexandrins aux rimes croisées, montre les caractères essentiels de l'élégie de Lamartine.
Les oeuvres de Lamartine, sûrtout les Méditations poétiques, sont bien influencé par l'expérience de vivre son enfance à Milly dans une nature magnifique. Mais la présence de la nature dans son oeuvre ,par ses belles déscriptions, est différente de celle des autres écrivains, car Lamartine, en tant qu'un poète romantique, ne donne pas les descriptions pures de la nature afin de remplir les pages, mais il la donne plusieurs rôles.
La nature lamartinienne, pleins d'images qui ressemblent les sentiments intérieurs du poète, nous rend l'image d'un compagnant vivant.
Dans ce poème, le poète solitaire et lassé qui passe ses dérniers jours de vie, cherche la consolation auprès de la nature apaisante de son enfance. A travers les images de la nature dans "le Vallon", on peut distinguer une démarche deux-étapes qui résulte un changement : la vision pessimiste qui tourne à une vision optimiste du poète sur la mort et la vie.
Ce qui viendra à la suite de ce commentaire, cherche à analyser la forme et le contennu du poème en trois parties :
1. Les signes et les éléments du pessimisme jusqu'à la fin de douzième strophe
2. Les éléments représantants du changement de la vision pessimiste
3. La forme et les figures de style
Les signes et les éléments du pessimisme dans la première partie
Dans les premières strophes du poème, il y a des signes qui nous montrent solitude, lassitude, mélancolie, et désepérance de Lamartine en plus de sa séparation de son bien-aimée.
Le poème commence avec une plainte du poète envers tous ce qui existent dans le monde et il déclare que son cœur est lassé de tout (vers 1), dans la même strophe il présente sa désespérance de la vie et de son sort, il dit qu'il n'importunera plus le sort (ou peut-être la divinité) de ses voeux (vers 2), donc il attend la mort (vers 4). Dans les vers suivants, le poète nous peint l'image de deux ruisseaux qui se perdent sans nom (vers 9 à 12) pour nous rappeler sa séparation d'Élvire par la mort de celle-ci.
Le temps est passé et il ne retournera jamais (vers 13 et 14) et ce qui est resté pour le poète c'est une âme troublée (vers 15). Lamartine indique le temps passé plusieurs fois, sûrtout son enfance qui est un symbole de la vie heureuse se présente sous des images du vallon d'enfance (vers 3) ou un enfant bercé par un chant monotone (vers 19 et 20).
L'indignation du poète à l'égard des duretés et les misères de la vie , apportés par la fuite du temps, aussi la monotonie de ses jours qui résultent la lassitude, la solitude et isolement sont évidents à travers les phrases suivantes : j'ai trop vu, trop senti, trop aimé (vers 25), je viens chercher vivant le calme du Léthé (vers 26), l'oubli seul désormais est ma félicité (vers 28), la vie s'évanouie pour moi dans l'ombre du passé (vers 33 et 34), l'une des parties dans laquelle il montre fortement son indignation, est la douzième strophe, quand il crie : tes jours sombres et courts (vers 45), l'amitié te trahit, la pitié t'abandonne (vers 47), et seule, tu descends le sentier des tombeaux (vers 48), il nous rappel sa rivalité avec un autre homme pour se marier "Miss Birch", dans laquelle il a échoué.
Nous pouvons considérer la douzième strophe du Vallon, le point culminant de ses plaintes envers sa situation solitaire, et le rapprochement de la mort.
Les éléments représantants du changement de la vision pessimiste
La vision pessimiste de Lamartine devant la mort et le passage de ses jours dans "le Vallon", accompagnait d'une lueur d'espérance qui renforce dans les dernières strophes, jusqu'à la seizième strophe qui est le sommet de ce changement optimiste. Il y a des terms et des passages, voire dans les strophes précédentes qui montrent cette espérance et l'optimisme augmentant :
me couvrent...de silence et de paix(vers 4), mon âme s'assoupit au murmure des eaux (vers 20), dans la sixième strophe après avoir accepter l'approchement de sa mort et par la croyance en éternité de nature, le poète veut laisser une signe remarqable dedans :
j'aime à fixer mes pas(vers 24). Il parle d'amour qui seul est resté (vers 35), le voyageur avec le coeur plein d'espoir (vers 38 et 39), il veut respirer un moment l'air embaumé du soir (vers 40) et en déclarant que l'homme na qu'une seule chance pour vivre dans le monde (vers 42) il nous conseil, après tous les efforts, de profiter la paix et le calme avant la mort (vers 43 et 44).
L'aspect positive du poème contient des belles images de la nature par lesquelles le poète attribue les rôle suivants à la nature :
1.une consolatrice appaisante de l'âme accablée du poète ;
- du flanc de ces coteaux pendent des bois épais...me couvrent tout entier de silence et de paix (vers 6 à 8)
- mon âme s'assoupit au murmure des eaux (vers 20)
- je viens chercher vivant le calme du Léthé...beaux lieux, soyez pour moi ces bords où l'on oublie (vers 26 et 27)
- repose-toi, mon âme, en ce dernier asile...Et respire un moment l'air embaumé du soir (vers 37 à 40)
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