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Commentaire compose l'éducation sentimentale

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Par   •  4 Avril 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 248 Mots (5 Pages)  •  1 482 Vues

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Mallak Hachimi

 1G7                                                                                                                                                   18/03/2020

LECTURE LINEAIRE : Flaubert : L'Education sentimentale : La Rencontre entre Frédéric et M. Arnoux 

Gustave Flaubert voit le jour le 12 décembre 1821, à Rouen. Il mène une enfance tranquille près d'un père chirurgien en chef à l'hôtel-Dieu de Rouen. Sa jeunesse est marquée par sa rencontre avec Mme Arnoux . Il s’inspire de cette rencontre pour publier en 1861 "L'éducation sentimentale" qui retrace le parcous initiatique d'un jeune homme. La scène se situe au tout début du roman et nous présente la rencontre entre Frédéric Moreau et Marie Arnoux. Ce texte est une rencontre amoureuse que nous allons étudier.Dans un premier temps, on esseyera de s'intéresser à l'éblouissement du jeune garcon , dans un deuxieme temps on verra l’idealisation de Mme Arnoux , pour enfin finir avec une conclusion.

1) Le regard de Frédéric

On nous annonce dès le début du passage que la scène est structurée par le regard et la conscience du personnage grace a la formule “Ce fut comme une apparition” . Ce terme d’apparition nous déplace vers l’imaginaire, celui de Frédéric qui voit Mme Arnoux. Par le terme d’éblouissement on remarque le détachement du monde réel est confirmé. Grace a cela , Mme Arnoux se retrouve isolée du monde qui l’entoure:  “il ne distingua personne” , ce qui lui confère aussitôt un caractère unique et exceptionnel.

Apres cela le texte va etre autour du regard de Frédéric et nous présente Mme Arnoux uniquement comme la voit Frédéric, comme on peut voir grace au champ lexical du regard:  “ses yeux”, “il la regarda”,  “il affectait d’observer” , “ il n’avait vu” , “il considérait” .

2) Les actions et les pensées du personnage

Flaubert n’hésite pas à détailler les mouvements de Frédéric qui cherche à se rapprocher de Mme Arnoux pour mieux la voir: “ Quand il se fut mis plus loin, du même côté” , “ il fit plusieurs tours de droite et de gauche” , ”il se planta tout près de son ombrelle” . Flaubert souligne sa naïveté et sa jeunesse, avec par exemple sa réaction quand Mme Arnoux relève la tête “il fléchit involontairement les épaules” , ou quand il fait semblant de ne pas la regarder pour se plonger dans la contemplation d’une “chaloupe sur la rivière”

Flaubert nous fait part des réflexions du personnage et utilise à plusieurs reprises le style indirect libre: “Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé?” , “elle avait ramené cette négresse avec elle?” “Elle avait dû, bien des fois, au milieu de la mer, durant les soirs humides en envelopper sa taille…”

Cette rencontre nous est présentée, en privilégiant le seul point de vue de Frédéric.

II l’idealisation de Mme Arnoux

1) La description d’une apparition divine

Une apparition divine est mise en place  grace au termes « apparition« , « éblouissement ». Le fait que le personnage est  inconnu et nommée que par le pronom personnel « Elle » va dans le même sens. La description de Mme Arnoux confirme cette première présentation.Premierement elle est  présentée assise “elle était assise”, la précision” Elle était en train de broder quelque chose” lui donne un mouvement, mais l’imprecision de « quelque chose » nous laisse penser que son geste est pratiquement invisible. Le mouvement est aussi transféré sur les objets, qui deviennent sujets des verbes d’action: « des rubans roses qui palpitaient au vent« , « ses bandeaux noirs…semblaient presser  amoureusement l’ovale de sa figure« , « sa robe de mousseline claire…se répandait à plis nombreux« . Les objets semblent entourer Mme Arnoux, qui est le centre du tableau. Le choix du vocabulaire: “ palpiter” , “ amoureusement” renvoie bien sûr aux sentiments de Frédéric.La fin de la première description: « son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l’air bleu » nous la présente donc de manière picturale, on peut penser qu’il s’agit d’une Madone. Les couleurs rose et le bleue confirment cette impression, de plus que la “mousseline claire” est un  tissu léger qui se répand à nombreux plis fait penser a une étoffe aérienne, presque céleste.

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